Alors que la cérémonie d’ouverture des JO 2024 a lieu vendredi soir, Bassa Mawem, grimpeur français, a annoncé qu’il n’y participerait pas. Pour lui, ce moment historique sur la Seine ne représente pas vraiment les Jeux.
Une cérémonie d’ouverture qui ne fait pas rêver tout le monde. Le 26 juillet au soir, la ville de Paris va marquer l’histoire des Jeux olympiques. Pour la première fois, la cérémonie d’ouverture va se dérouler en dehors d’un stade. Et pour ça, l’organisation a décidé de l’exporter sur la Seine, un pari. Mais ce long parcours de 6 kilomètres, où les athlètes défileront devant 300.000 spectateurs et les plus grands monuments de Paris, n’emballe pas tout le monde.
À l’image du Français Bassa Mawem qui, dans un entretien pour Ouest-France, a annoncé ne pas être présent sur la péniche avec la délégation française lors de la cérémonie d’ouverture.
«Ça ne me fait pas vibrer»
Pour ce grimpeur, engagé dans l’escalade de vitesse, la cérémonie d’ouverture n’est pas ce qui représente vraiment les Jeux. «Plus je peux m’en éloigner et mieux je me porte. Car c’est de la com’ tout ça, on ne va pas se mentir. Que ce soit pour les organisateurs comme pour les athlètes qui y seront, ils seront là pour prendre un beau selfie et dire qu’ils y étaient ! Moi, ce n’est pas trop mon truc», a avoué l’athlète français dans le quotidien régional.
Comme pour être porteur de la flamme olympique, Bassa Mawem n’est pas emballé par ce parcours en péniche sur le Seine. «Les bateaux, tout ça, non… C’est comme la flamme olympique, on m’a proposé quinze fois de la porter et de faire un parcours avec. Mais moi, ça ne me fait pas vibrer personnellement», a-t-il reconnu.
Le village olympique plus que la cérémonie
En revanche, pour le grimpeur français, un lieu représente parfaitement les valeurs des JO, le village olympique. «J’avais adoré à Tokyo. Là-bas, on ressent la vraie énergie des Jeux, les athlètes sont là, en équipe ou tout seul, mais il y a quelque chose. Tout le monde se respecte», s’est-il souvenu.
Le grimpeur ne sera donc pas de la partie vendredi soir sur la Seine aux côtés de Florent Manoudou et Mélina Robert-Michon, porte-drapeaux français. À défaut de s’illustrer au public sur la péniche de la délégation française, Bassa Mawem devra le faire dans sa discipline et faire oublier la désillusion de Tokyo, où il avait été contraint d’abandonner en finale après une blessure au biceps.