En direct
A suivre

«Il n’y a aucun respect» : Alvaro Morata menace de quitter l’équipe d’Espagne dès la fin de l'Euro

En Espagne, Alvaro Morata est la cible des critiques depuis le début de l'Euro 2024.  En Espagne, Alvaro Morata est la cible des critiques depuis le début de l'Euro 2024. [REUTERS/Heiko Becker]

À deux jours du choc entre la France et l’Espagne en demi-finale de l’Euro 2024, Alvaro Morata a fait une nouvelle sortie polémique dans les médias espagnols. Le capitaine de la Roja, agacé par les critiques dont il est victime, menace de quitter la sélection.

Coup de bluff ou véritable coup de gueule ? Alors que l’Espagne affronte l’équipe de France mardi (21h), à Munich, en demi-finale de l’Euro 2024, Alvaro Morata (31 ans, 78 sélections) a fait une drôle de sortie dans les médias. Dimanche, lors d’un entretien avec El Mundo, le capitaine de la Roja a exprimé son mal-être au sein de la sélection espagnole. Souvent critiqué pour ses performances, l’attaquant espagnol envisagerait de prendre sa retraite internationale, lassé par le manque de respect. 

Morata et l'Espagne, fin de l'aventure ?

«En Espagne, on ne respecte rien ni personne», a dénoncé Alvaro Morata lors de son entretien avec le quotidien espagnol, ce dimanche. Et le buteur de l’Atlético de Madrid a même laissé entendre qu’il pourrait faire ses adieux à la sélection dès la fin de l’Euro. «C’est probable que je quitte l'équipe nationale après le Championnat d'Europe», a-t-il prévenu. En fin de contrat avec les Colchoneros, l’attaquant pourrait même quitter le championnat espagnol. 

Le malaise d’Alvaro Morata semble si profond avec l’Espagne qu’il estime même que certains auraient préféré le voir suspendu pour la demi-finale contre la France. Lors du choc face aux Allemands, le capitaine de la Roja a reçu, par erreur, un carton jaune en fin de rencontre. Celui-ci était synonyme de suspension pour la prochain match, mais l’UEFA a reconnu son erreur concernant l’avertissement, qui était destiné à Fabián Ruiz. 

Dans l’entretien avec El Mundo, il est revenu sur ce fait de jeu. «Comme pour la question du carton jaune ou non, certains disaient déjà ''j'espère qu'ils vont lui donner'', ou ''on joue mieux sans lui''...», a déploré Alvaro Morata. 

Un mauvais timing

Mais pour les médias espagnols, cette sortie publique fait polémique. Certains estiment que le capitaine de la Roja a mal choisi son moment pour régler ses comptes. Deux jours avant le match crucial contre les Bleus, l’attaquant espagnol a mis le doute dans le vestiaire. «Alvaro Morata est une fois de plus au cœur de la polémique qui entoure l'équipe nationale espagnole lors de ce Championnat d'Europe», a noté l'émission Partizado de Cope.

Il faut dire que ce n’est pas la première fois que le capitaine de la Roja fait part de son malaise. Le 13 juin dernier, la veille du match d’ouverture de l’Euro 2024, il avait déjà dénoncé le manque de respect dont il se dit victime. «Pour moi, le plus simple n'est pas de jouer en Espagne, pour ma vie, pour ce que je dois vivre quand je sors dans la rue dans notre pays. Le plus simple est d'aller à l'étranger. Souvent, mes enfants, qui ont 5 ans, ne comprennent pas pourquoi il y a des gens qui sont si en colère contre leur père», s’était indigné le buteur lors d’un entretien avec la Cadena Ser

Mardi soir, à Munich, les Bleus devront donc faire abstraction de cette sortie médiatique. Celle-ci peut-être une véritable opération de communication qui a pour but de déstabiliser le vestiaire tricolore. À noter que les premières déclarations de Morata, la veille du lancement de l’Euro, n’avaient eu aucun impact sur le jeu espagnol. Au contraire, c’est la nation la plus prolifique depuis le début de la compétition. Mais Didier Deschamps, qui aime aussi se jouer des médias, saura quoi faire du cas Morata. 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités