Attendu cet été du côté du PSG, Fabinho est revenu, ce mardi, dans Nice-Matin, sur les raisons qui l’ont poussé à rester à Monaco malgré ses envies de départ.
Si le club de la Principauté a été pillé au cours du dernier mercato estival, le milieu de terrain brésilien est l’un des rares principaux acteurs du titre de champion de France à être resté sur le Rocher. Contre son gré. Car séduit par le challenge parisien, il avait clairement l’intention de rejoindre la capitale, avec dans un coin de sa tête l’idée d’augmenter ses chances de participer à la prochaine Coupe du monde avec le Brésil.
Mais si, dans un premier temps, les dirigeants monégasques lui ont accordé un bon de sortie, ils ont finalement décidé de faire machine arrière, alors que tout semblait prévu pour son arrivée à Paris en compagnie de Kylian Mbappé. «Mbappé est parti le dernier jour du mercato. De mon côté, j’ai senti que Monaco avait quand même laissé un peu la porte ouverte pour négocier avec le PSG ou un autre club. Mais après, je ne sais pas si c’était trop tard ou quoi, en tout cas, ça ne s’est pas fait», a-t-il confié.
Déçu par la décision de sa direction en dépit de la promesse qui lui avait été faite, «Fabi» a envisagé aller au clash avant de se raviser. «J’y ai pensé. Je n’arrivais pas à m’enlever de la tête ce que le club m’avait promis. J’étais persuadé d’avoir raison et, oui, j’ai pensé à aller au clash. (…) Même s’il ne me restait que ça comme solution, j’ai préféré ne pas le faire. Durant le mercato, j’ai souvent parlé avec le vice-président et je lui avais dit que j’avais envie de partir. Mais bon, je ne suis pas le premier joueur qui veut partir et qui finit par rester, ça arrive souvent dans le foot», a relativisé le Brésilien.
Cet épisode dans son transfert avorté a néanmoins eu une incidence sur ses performances en début de saison. «Ça a été difficile car je n’étais pas sûr de rester. J’étais même plus proche de partir que de rester… Jouer dans ce contexte, ce n’était pas bon. (…) Je pensais à ce que Monaco m’avait promis… alors, oui, j’avais la tête ailleurs. Des fois, inconsciemment, je n’arrivais pas à donner mon maximum, a-t-il indiqué. Ce n’était pas pour donner une mauvaise image, je n’y pouvais rien. J’étais frustré à la fin du mercato, mais j’ai tourné la page». Pour combien de temps ? L’envie d’un départ pourrait en effet refaire surface au mercato d’hiver ou l’été prochain.