Des scientifiques de l’université de Kyoto (Japon) ont mis au point un minuscule satellite conçu en bois de magnolia dénommé «LignoSat» afin de réduire au maximum l’impact environnemental de cet instrument lors de sa retombée dans l’atmosphère.
Une innovation au service de la technologie et de l’écologie. Afin de limiter la pollution atmosphérique causée par la chute des satellites dans l’espace, des scientifiques japonais de l’université de Kyoto (Japon) ont mis au point un appareil en bois de magnolia prénommé «LignoSat».
Lignosat - Japan's wild idea of sending a wooden satellite to space, is to launched in June-July 2024.
Lignosat is constructed by PEFC-certified Magnolia wood! pic.twitter.com/RwcTrBPFmv— PEFC Asia-Pacific (@PEFCapac) February 19, 2024
L’objet, de la taille d’un mug, utilise un matériau qui «s’est avéré particulièrement stable et résistant», selon Takao Doi, l’astronaute et ingénieur aérospatial à l’origine de cette innovation. La résistance du bois dans ce contexte novateur se justifierait d’après les experts questionnés par The Observer par l’absence d’oxygène et d’organismes vivants dans l’espace.
Le déploiement de «LignoSat» est prévu pour cet été via une mise en orbite assurée par une fusée américaine. En cas de réussite de la mission, elle pourrait ouvrir la voie à la construction d’autres satellites composés essentiellement de bois. Le but est simple : permettre avec ces satellites écologiques de ne générer «qu’un fin nuage de cendres biodégradables» en retombant dans l’atmosphère.
Les débris des satellites actuels ont un effet néfaste sur la couche d’ozone
Les scientifiques ont estimé que les débris d’aluminium des vaisseaux envoyés dans l’espace dans les prochaines années auraient potentiellement un effet totalement néfaste sur la Terre.
Ces derniers «pourraient entraîner un grave affaiblissement de la couche d’ozone qui protège la Terre des rayons ultraviolets du soleil et avoir un effet sur la quantité de lumière qui, traversant l’atmosphère, atteint la surface de la planète».