Une nouvelle méduse «immortelle» a été découverte par des chercheurs à Bergen en Norvège. Cet animal serait capable d’inverser son processus de vieillissement.
Briser le cycle de la vie n’est pas une chose anodine. Un animal, aussi petit qu’exceptionnel, a cependant réussi à casser cette règle. Déjà connue, la méduse «immortelle» (Turritopsis dohrnii) a réussi à inverser son vieillissement au niveau cellulaire, lui permettant donc de ne jamais connaître la mort. Mais ce n’est pas le seul spécimen ayant atteint cette prouesse
Récemment, des scientifiques de l'université de Bergen en Norvège ont découvert sa cousine, la méduse peigne (Mnemiopsis leidyi) et l’ont ajoutée au club très convoité des jeunes éternels.
Yaşını geri alabilen deniz canlısı keşfedildi
Norveç Bergen Üniversitesi'nden bilim insanları, Mnemiopsis leidyi (taraklı denizanası) türünün yaşını geriye alabileceğini keşfetti.
Araştırmacı Joan J. Soto-Angel'in laboratuvarında gözlemlediği bu tür, stres durumunda… pic.twitter.com/U0KnYOJ7SN— Piksel Haber (@pikselhabercom) November 11, 2024
Cette découverte inattendue soulève la question de savoir combien d’animaux supplémentaires pourraient inverser leur vieillissement.
De grosses avancées scientifiques
Des recherches antérieures suggèrent que les méduses peigne pourraient avoir été la première espèce animale à apparaître sur Terre il y a 700 millions d’années, et pourraient en effet devoir leur longévité à leur capacité à inverser leur croissance et leur développement.
Cette découverte est à l’origine d’une avancée scientifique exceptionnelle.
D’après Joan J. Soto-Angel, co-auteure de l'étude, dans un communiqué publié par Phys.org, : «Ces travaux remettent en question notre compréhension du développement et des plans corporels des premiers animaux, ouvrant de nouvelles perspectives pour l'étude de la plasticité et du rajeunissement du cycle de vie. Le fait que nous ayons découvert une nouvelle espèce qui utilise cette étrange machine à voyager dans le temps soulève des questions fascinantes sur la propagation de cette capacité dans l'arbre de vie animal.»
Ces découvertes permettraient aux scientifiques de comprendre comment les humains pourraient, eux aussi, maîtriser leur propre processus de vieillissement.