À l’heure où «Eris» est classé comme variant du Covid-19 à surveiller par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), des questions ressurgissent quant au comportement à adopter en cas de contamination.
Depuis la mi-juillet, un nouveau variant a relancé le débat sur le Covid-19. Il s’agit d’«Eris», scientifiquement appelé «EG.5». Au 24 août, cette nouvelle forme d’Omicron a représenté 30% des tests analysés en France, a indiqué Santé Publique France.
Alors que la vigilance se poursuit, et que les indicateurs ne sont pas encore considérés comme «alarmants», des gestes à adopter en cas de «cas contact» ou de contamination ont ressurgi ces derniers jours, à commencer d’abord par le port du masque.
En effet, même si celui-ci n’est plus obligatoire dans les lieux recevant du public ou dans les transports, il est en revanche recommandé en cas de contact avec une personne malade ou si l’on présente quelques symptômes.
Même chose concernant l’isolement. Bien que ce dernier ne soit plus systématiquement obligatoire en cas d’infection au Covid-19 depuis le 1er avril 2023, il est fortement recommandé en cas de test positif, comme pour toute maladie liée à une infection respiratoire aigüe. Cela vise, en premier lieu, à protéger les personnes à risque.
Une campagne vaccinale en automne
Pour ce qui est des tests, depuis le 1er mars 2023, l’Assurance maladie ne prend plus en charge qu’une partie des frais. Pour réaliser les tests de dépistage, le patient doit toujours se rendre dans un laboratoire de biologie médicale ou dans une pharmacie. Il faut en moyenne compter 40 euros pour un test PCR en laboratoire, et une vingtaine d'euros pour les tests antigéniques en pharmacie. Ils restent cependant gratuits dans certains cas, notamment pour les plus de 65 ans, les mineurs ou les professionnels de santé.
En cas de test positif, il est recommandé de prévenir son entourage et les personnes cotoyées entre 48h et 7 jours avant l'apparition des symptômes, car l'Assurer maladie n'effectue plus de contact tracing. Il est également recommandé de prendre rendez-vous chez son médecin, pour évaluer l'importance des symptômes. Seul un médecin peut prescrire un arrêt maladie en cas d'incapacité à se rendre au travail.
Enfin, dès le 17 octobre prochain, le ministère de la Santé doit lancer une nouvelle campagne de vaccination contre le Covid-19 en métropole. Celle-ci a pour but de «prévenir l’arrivée de l’hiver, une période propice à la circulation de virus respiratoires». Si cette nouvelle campagne de vaccination est couplée avec celle de la grippe, elle s’adresse principalement aux personnes à risques.
Elle concerne, en premier lieu, les plus de 65 ans, les patients souffrant de comorbidités (diabète, obésité, maladies chroniques…), les immunodéprimés et les femmes enceintes. La vaccination est également recommandée pour les personnes en contact avec celles-ci, comme c’est le cas par exemple pour les soignants.