«Commander», un berger allemand et chien officiel de la Maison Blanche, est accusé d’avoir un comportement trop agressif, au point d’être impliqué dans au moins dix incidents. Il fait désormais l’objet d’une rééducation.
À la Maison Blanche, il n’y a pas que la politique de Joe Biden qui est pointée du doigt. En effet, «Commander», le jeune berger allemand du couple présidentiel, est accusé d’avoir un comportement belliqueux… voire trop agressif.
L’histoire a commencé peu après le résultat des élections américaines de 2020. À l’époque, le président américain Joe Biden et son épouse Jill, avaient emménagé à la Maison Blanche avec deux chiens, deux bergers allemands, Champ et Major. Après le décès de Champ, les Biden avaient présenté le nouveau membre de leur famille : Commander (Commandant en français : ndlr).
Biden’s dog Commander sent Secret Service officer to hospital, bit 6 others after replacing first pooch Major https://t.co/QIf0RYBpRi pic.twitter.com/C6m3NRlEP5
— New York Post (@nypost) July 25, 2023
Dans une vidéo, Joe Biden est filmé lançant une balle ou entrant dans la Maison Blanche avec le chiot en laisse, en compagnie de son épouse Jill, et disant «Hey, mon pote» à Commander.
Mais ce «pote» de Biden a une fâcheuse tendance à vouloir mordre, souligne la presse américaine en citant des documents du Secret service, chargé de la sécurité des hautes personnalités de l'Etat américain.
Les documents ont été obtenus par le biais de demandes d'accès à l'information faites par l'organisation conservatrice Judicial Watch.
Dix incidents et une hospitalisation
Selon ces documents, Commander est impliqué dans au moins dix incidents dont un où la victime a dû se rendre à l'hôpital. Dans l'un des cas, Jill Biden «n'arrivait pas à reprendre le contrôle» du jeune chien qui fonçait sur un membre des services secrets de la Maison Blanche, soulignent les médias américains.
«Ce n'est qu'une question de temps avant qu'un agent ou un officier ne soit attaqué», écrit un employé des services secrets dans un courriel cité dans ces documents.
Et preuve que Washington ne badine pas avec cette affaire, la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, a dû évoquer mardi en point presse le sort de «Commander».
La famille Biden «tente de trouver des solutions», incluant l'établissement possible «d'une aire désignée où Commander pourrait courir et faire de l'exercice», a-t-elle déclaré à la presse.