Hunter Biden comparaît ce mercredi 26 juillet devant le tribunal fédéral de l'Etat du Delaware. Le fils cadet du président des États-Unis est accusé de fraude fiscale et détention illégale d'arme et doit être fixé sur sa peine.
Un gros caillou dans la chaussure du 46e président américain. Hunter Biden, fils de Joe Biden, va comparaître ce mercredi 26 juillet devant le tribunal fédéral du Delaware, dans l'Est des États-Unis.
Cette nouvelle étape judiciaire intervient un mois après que l'homme aujourd'hui âgé de 53 ans a reconnu avoir fraudé le fisc et acquis illégalement une arme à feu, puisqu'il était alors toxicomane, ce qui représentent en somme deux délits fédéraux.
Ce mercredi, Hunter Biden devra entériner un accord avec la justice américaine, qui soulagera le président actuel des États-Unis de voir son nom associé à un procès alors que la campagne pour sa réélection va s'accélérer dans les prochaines semaines, tandis que le scrutin se tiendra le 5 novembre 2024.
Hunter Biden fragilise son père
Le passé d'Hunter Biden a déjà coûté quelques plumes à son père, si ce n'est judiciairement, du moins sur l'aspect médiatique. En effet, le fils du locataire de la Maison Blanche a reconnu un passé de toxicomane, consommateur quotidien de crack, aujourd'hui sevré selon ses dires, mais également d'alcool. Plus récemment encore, des photos pornographiques supposées de lui ont été brandies par la représentante républicaine de Géorgie Marjorie Taylor Greene, mercredi dernier lors d'une commission parlementaire consacrée aux affaires judiciaires de ce dernier, après qu'il a plaidé coupable de fraude fiscale.
Sur le plan professionnel à présent, Hunter était devenue la cible des Républicains depuis plusieurs années. Selon le camp trumpiste, il aurait fait participer son père à des réunions de travail, alors qu'il était en association avec des investisseurs et businessman ukrainiens et chinois. L'ancien associé d'Hunter, le dénommé Devon Archer, devrait également confier face au Congrès avoir assister à des discussions entre ces hommes d'affaires et l'actuel président des États-Unis Joe Biden, mis sur haut-parleur par son fils Hunter, rappelle notamment le New York Post.
Joe Biden défend son fils
Toutes ces accusations proviennent à l'origine de l'oubli d'un ordinateur portable d'Hunter Biden chez un réparateur informatique du Delaware, souligne Time, qui aurait ensuite été mis entre les mains de hauts responsables du camp républicain.
«Nous enquêtons sur Hunter Biden parce que nous pensons qu'il est une menace pour la sécurité nationale, dont nous craignons qu'il ait compromis Joe Biden», avait déclaré le représentant républicain James Comer, toujours selon cette même source.
De son côté, Joe Biden n'a cessé de répéter qu'il est «très fier de son fils», et a déjà fait savoir que son fils n'avait rien fait de mal.