Le coronavirus à l'origine d'une improbable vengeance. Après une dispute avec son petit ami, une Chinoise de 39 ans a appelé la police pour dire que l'homme, qui selon elle lui devait des excuses, était atteint du Covid-19. Une fausse accusation qui lui vaut aujourd'hui d'être en détention.
En tout et pour tout Ma, c'est ainsi que s'appelle l'affabulatrice, aura passé 16 appels aux forces de l'ordre.
Aux policiers de Tianjin, la province située au nord-est de la Chine d'où elle est originaire, elle expliquera que son homme, prénommé lui Wang, a quitté l'appartement dans lequel ils vivent alors qu'il toussait et avait de la fièvre, comme le relate le quotidien britannique The Daily Mail.
Des accusations à l'encontre des règles de sécurité
Une affirmation qui va à l'encontre de toutes les règles de sécurité et de confinement actuellement en vigueur dans le pays, mises précisément en place pour enrayer la progression de l'épidémie.
Woman calls police 16 times falsely claiming boyfriend has coronavirus because 'he failed to apologise to her after argument' https://t.co/AtyrqcuRuo
— Daily Mail Online (@MailOnline) February 20, 2020
Alertés, les policiers se sont logiquement mis à la recherche de Wang. Mais lorsqu'ils l'ont retrouvé, réfugié chez l'un de ses amis, ils lui ont fait passer plusieurs examens médicaux et ont constaté qu'il était en bonne santé.
Sous l'empire de l'alcool de riz
Après avoir demandé des explications à Ma, celle-ci finira par avouer qu'elle a délibérément inventé toute cette histoire pour se venger de son homme après une dispute, et ce alors qu'il refusait de s'excuser à la veille de la Saint-Valentin.
Pour sa défense, elle expliquera avoir été sous l'empire de l'alcool de riz au moment des appels passés à la police, sans toutefois obtenir l'indulgence des policiers.
Accusée pour fausses accusations proférées envers un tiers et trouble à l'ordre public et social, elle a été placée en détention pour une durée indéterminée.