Le ministère de l’Économie et des Finances a annoncé ce jeudi 7 novembre que le port du Havre (Seine-Maritime) allait faire l’objet d’un investissement total estimé à 2,6 milliards d'euros. Voici à quoi va servir cette somme.
Une bonne nouvelle pour la région. Le port du Havre va faire l’objet d’un investissement de 2,6 milliards d’euros, a indiqué ce jeudi 7 novembre le cabinet du ministre de l’Économie et des Finances.
Ainsi, cet investissement concerne trois nouveaux projets industriels portés par les entreprises Livista Energy, Air Products et Qair. Ces dernières développeront sur le port du Havre une raffinerie de lithium, un site d'import d'hydrogène renouvelable et un projet de production et de stockage d'hydrogène et de méthanol à horizon 2026-2029.
«C'est la preuve que la stratégie du gouvernement de revitaliser certaines friches industrialo-portuaires est pertinent et convainc les investisseurs étrangers», s'est réjoui le ministre de l'Économie, Antoine Armand.
Ces investissements entrent dans le cadre du programme France 2030 avec, notamment, l'aménagement de 1.500 hectares de foncier dédiés à l'industrie sur les ports de Marseille-Fos, Le Havre et Dunkerque.
640 emplois à la clef
Ainsi, le premier projet, porté par l'entreprise luxembourgeoise Livista Energy, concerne une raffinerie de lithium destiné aux batteries. Le groupe prévoit 1,2 milliard d'investissements et la création de 300 emplois directs.
De son côté, Air Products, une société américaine, va implanter un site d'import d'hydrogène renouvelable «pour un investissement total estimé à 1,1 milliard d'euros et 270 emplois potentiels».
Enfin, la dernière entreprise est française. Qair va produire et stocker de l'hydrogène et du méthanol destiné au transport maritime. Elle envisage d'investir 500 millions d'euros pour 150 créations d'emplois directs.
Le port du Havre avait ainsi lancé un appel d'offre il y a quelques mois pour investir 60 hectares de terrain «labellisés terrain industriel clef en main».
Les projets sélectionnés vont bénéficier de «la réalisation de travaux préparatoires, d'aménagements de desserte» mais aussi d'«un accompagnement renforcé des services de l'État».