La ville de Paris a annoncé l'absence de collecte de déchets ce vendredi 26 juillet, ainsi que cinq autres jours en août et septembre, en raison des restrictions de la circulation des camions-poubelles lors des Jeux olympiques et paralympiques.
Si la collecte des déchets à Paris sera globalement normale pendant toute la durée des Jeux olympiques et paralympiques, certains jours feront exception, à commencer par ce vendredi 26 juillet, jour de la cérémonie d'ouverture de la compétition.
«Certaines épreuves se déroulant à Paris Centre vont restreindre la circulation des camions-bennes, certaines collectes sont donc exceptionnellement annulées», a communiqué la ville de Paris.
Seront ainsi concernées les journées du 3 et 4 août, en raison des épreuves du cyclisme, les 10 et 11 août pour le marathon, ainsi que celle du 8 septembre pour le marathon des athlètes paralympiques.
«Il ne faut pas sortir le bac des immeubles ces jours-là» car «ça va gêner la course ou poser des questions de sécurité», a prévenu Antoine Guillou, l'adjoint à la propreté à la mairie de Paris.
Paris tristement populaire pour ses poubelles ?
«Il pourra toujours arriver que des déchets s'accumulent à un endroit», a-t-il toutefois déclaré à l'AFP.
Au-delà des questions de sécurité, figure aussi celle de l'image de la capitale, déjà écornée à de nombreuses reprises par les images de touristes indignés de voir les poubelles déborder ou encore s'empiler à même le sol.
La ville de Paris garde en mémoire la mémorable grève des éboueurs en mars 2023 contre la réforme des retraites, durant laquelle un pic de 10.000 tonnes de déchets non ramassées avait été atteint.
La grève des éboueurs de mars 2023, avec son pic de 10.000 tonnes d'ordures non ramassées, n'a pas arrangé les choses.
Faut-il craindre des rats ?
Lorsque l'on parle d'accumulation de déchets, les rats ne sont jamais très loin.
Mais dans ses parcs et jardins, la mairie de Paris a développé des poubelles fermées pour en écarter les rongeurs.
Aussi, «tous les sites olympiques et zones de festivités ont fait l'objet d'un diagnostic», notamment pour «mettre des poubelles qui n'attirent pas les rats», a rassuré l'adjointe à la santé à la santé Anne-Claire Bouxet, évoquant des opérations de nettoyage en profondeur.
En plus d'avoir comblé des bouches d'égoûts et posé des grillages pour entraver la nidification, 1.000 pièges mécaniques ont également été posés par les 70 agents du Service municipal d'action de salubrité et d'hygiène (Smash).
«En dernier recours, quand on est sur des zones vraiment infestées», ils disposeront des pièges contenant du biocide, reconnaissables à leur forme de boîte noire, a précisé l'adjointe à la santé de la mairie de Paris.