Le PIB français a augmenté de 0,4% au troisième trimestre, a annoncé ce mercredi l'Insee dans une première estimation conforme à ses prévisions, «stimulé par les Jeux olympiques et paralympiques», selon l'institut.
Les JO de Paris 2024 ont-ils porté l’économie française vers le haut ? Ce mercredi, l’Insee a annoncé que le PIB de la France avait augmenté de 0,4% au troisième trimestre, «stimulé par les Jeux olympiques et paralympiques». Selon l’institut, la demande intérieure «retrouve un peu d’allant sous l’effet du rebond de la consommation des ménages».
Le PIB accélère légèrement au troisième trimestre 2024 (+0,4 % après +0,2 %)https://t.co/fnZn53DVyU
— Insee (@InseeFr) October 30, 2024
Cette dernière a augmenté de 0,5% cet été après être restée stable au deuxième trimestre, «pour environ la moitié en raison de la consommation de services récréatifs dans le cadre des Jeux». Au total, la consommation des ménages représente plus de la moitié du PIB.
L'investissement à la peine
En revanche, la tendance s’inverse au niveau de l’investissement. Ce secteur recule (-0,8% après -0,1% au deuxième trimestre), et particulièrement celui des entreprises (-1,4% après -0,2%) alors que les chefs d'entreprises ont passé l'été à redouter les conséquences de la dissolution de l'Assemblée nationale sur l'économie.
Au total, la demande intérieure (hors stocks) contribue positivement à la croissance du PIB au troisième trimestre : +0,2 point après +0,1 point au deuxième. La contribution du commerce extérieur reste légèrement positive au troisième trimestre (+0,1 point après +0,2 point) car les importations se replient plus fortement (-0,7% après +0,1%) que les exportations (-0,5% après +0,5%).
La contribution du commerce extérieur reste quant à elle légèrement positive au troisième trimestre (+0,1 point après +0,2 point) car les importations se replient plus fortement (-0,7% après +0,1%) que les exportations (-0,5% après +0,5%).
Une croissance nulle au 4e trimestre ?
«L’acquis de croissance», c’est-à-dire ce que serait la croissance annuelle si le PIB restait stable au quatrième trimestre, est déjà de 1,1% en fin de troisième trimestre, soit la prévision du gouvernement pour l’année entière. Cependant, l’Insee n’attend plus d’évolution, puisqu’il prévoit une croissance nulle au quatrième trimestre.
L'institut a légèrement révisé à la baisse la croissance du premier trimestre (+0,2% au lieu de +0,3%) mais il s’agit essentiellement d’un effet d’arrondi, la révision avant arrondi étant de l'ordre de -0,01 point seulement.