Invitée de La Grande Interview de Cnews et Europe 1, Maud Bregeon, députée Renaissance des Hauts-de-Seine, est revenue sur la censure d'une partie de la loi immigration par le Conseil constitutionnel.
Le gouvernement au secours du Conseil constitutionnel. Invitée de La Grande Interview, ce vendredi 26 janvier, sur CNEWS, Maud Bregeon, députée Renaissance de la 13e circonscription des Hauts-de-Seine, a critiqué les réactions politiques visant le groupe des Sages.
Et les membres des Républicains (LR) ont été la cible de ses remarques. «J'ai un regret aujourd'hui, c'est d'entendre un parti qui se dit "de gouvernement" fustiger une institution aussi importante que le Conseil constitutionnel», a-t-elle déclaré face à Romain Desarbres. Tout en soulignant que ce n'était pas à la hauteur.
«Ce n'est pas un "gouvernement des juges"»
Ce vendredi, le président des Républicains, Eric Ciotti, a dénoncé «un hold-up démocratique», tout en reprochant «la complicité d'Emmanuel Macron et Laurent Fabius pour faire obstacle à la volonté des Français et de faire baisser l'immigration».
«Qui siège au Conseil constitutionnel ? Des femmes et des hommes de grande qualité qui viennent de la gauche, de la droite, comme Laurent Fabius ou Alain Juppé, qui jugent en droit. Ce n'est pas un "gouvernement des juges"», a-t-elle ajouté, faisant référence à une réaction d'Eric Zemmour ce matin sur RTL. Elle l'assure, «le Conseil constitutionnel ne fait pas de politique».
«Quand j'entends Jordan Bardella reprendre cet argument, cela ne m'étonne pas, il a l'habitude de faire faire du populisme et de critiquer fortement nos institutions. Mais de la part des Républicains, de la part d'un parti qui a été au pouvoir pendant des années, héritier de Jacques Chirac, héritier de Nicolas Sarkozy, je crois que ce n'est pas à la hauteur», a-t-elle conclu.