Les membres du parti Renaissance se réuniront les 23 et 24 novembre à l'occasion de leur congrès. Une réunion importante qui va décider de l'avenir du parti fondé par Emmanuel Macron.
Qui succèdera à Stéphane Séjourné à la tête du parti Renaissance ? Les 23 et 24 novembre, le parti d’Emmanuel Macron organise son congrès. L’occasion, pour les adhérents, d’élire les membres du Conseil national qui se réuniront à leur tour le 8 décembre prochain avec les présidents départementaux et les membres du bureau exécutif pour désigner le nouveau Secrétaire général du parti.
Initialement prévue le 7 décembre, l’élection du successeur de Stéphane Séjourné a été décalée au 8 décembre, en raison de la réouverture, ce jour-là, de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Une «candidature d’union»
Pour l’heure, seul l’ancien ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal s’est déclaré candidat. Mardi 29 octobre, l’ex-Première ministre Elisabeth Borne s’était retirée de la course, préférant se rallier derrière Gabriel Attal pour une «candidature d’union». «Notre ambition, avec l’équipe qui m'accompagne et avec vous, militants, cœur battant de notre parti, est claire : rebâtir un parti d'idées, de terrain et de victoires», avait écrit l’ancien locataire de Matignon dans une lettre aux adhérents du parti.
Aucun autre candidat n’a osé concurrencer le nouveau président du groupe macroniste à l’Assemblée. «Si les militants le confirment par leur vote, Gabriel Attal sera alors le secrétaire général de Renaissance. Élisabeth Borne sera présidente du Conseil national», prévoit le texte.
Prochaine étape, la nomination d'un candidat à l'élection présidentielle
À moins de trois ans des prochaines élections présidentielles, ces réunions internes au parti Renaissance représentent un enjeu de taille. En effet, c’est la direction du parti qui se chargera de désigner le prochain candidat à l’élection présidentielle ou de se ranger derrière Edouard Philippe, déjà rentré en campagne.
Quant à lui, le président de la République Emmanuel Macron conserve le titre de président d’honneur de Renaissance, parti qu’il avait lui-même créé en 2016 sous le nom d’En marche. L’après-Macron se prépare. Et le match s’annonce serré.