Un homme, interpellé le 29 décembre dernier pour le viol d’une femme dans les toilettes d’un bar du 18ᵉ arrondissement de Paris, a été mis en examen et placé en détention provisoire.
L’insécurité plane sur la capitale. Le 29 décembre dernier, au petit matin, une femme a été violée dans les toilettes d’un bar du 18ᵉ arrondissement de Paris. Le suspect, un individu de 26 ans né en Algérie, avait immédiatement été interpellé.
Selon les informations communiquées par le parquet de Paris, l’homme a été mis en examen «pour viol par personne en état d’ivresse manifeste» et a été placé en détention provisoire.
Rappel des faits
Alors qu'elle fêtait un anniversaire au Carolus, un bar du 18e arrondissement, la victime s'est retrouvée prise au piège. Elle a raconté aux autorités être sortie des toilettes, lorsqu'un individu l'a bloquée contre un mur, la poussant dans l'un des cabinets. L'homme l'a alors embrassée de force tout en l'étranglant et en lui faisant subir des pénétrations digitales vaginales.
Heureusement, le cauchemar a pris fin grâce à deux amis de la victime qui, ne la voyant pas revenir, s'inquiétaient. Ils sont parvenus à forcer la porte pour extraire la jeune femme. Rapidement prise en charge, elle a pu se soumettre à quelques examens qui ont démontré la présence d'ecchymoses récentes aux cervicales. Un autre examen génital montrant des abrasions (autrement dit d'importants frottements) a également pu prouver ses accusations.
L'accusé nie les faits
L'homme, fortement alcoolisé au moment de son interpellation, est sans profession ni domicile fixe. De nationalité algérienne, il était en situation irrégulière sur le territoire français. Depuis son arrestation, celui-ci nie en bloc les faits qui lui sont reprochés.
Cependant, les images de vidéosurveillance de l'établissement ont permis de confirmer la version de la victime. On peut l'apercevoir embrasser la jeune femme de force, puis l'enfermer dans les toilettes.
L'accusé doit prochainement être déféré pour présentation à un magistrat. Une instruction a été ouverte, mais pour l'heure, il reste en détention à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne) et a été soumis à une obligation de quitter le territoire français (OQTF) avec rétention.