Du mercredi 27 au vendredi 29 septembre, Emmanuel Macron est attendu en Corse pour un déplacement qui s’inscrit aussi bien dans un cadre mémoriel qu’institutionnel concernant l’avenir de l’île de Beauté.
Des dossiers qui attendent des réponses. A partir du mercredi 27 au soir et jusqu’au vendredi 29 septembre au matin, Emmanuel Macron se rendra en Corse. Il s’agit du cinquième déplacement du président de la République sur l’île de Beauté.
Deux thématiques prendront une place importante dans ce déplacement du chef de l’Etat. Selon une source proche de l’Élysée, la séquence d’Emmanuel Macron a pour objectif «d’honorer la mémoire des Corses résistants et de la résistance de la Corse lors de la Seconde Guerre mondiale.
De ce fait, il rendra hommage à Fred Scamaroni, résistant corse, depuis la Citadelle Miollis à Ajaccio. Ce cycle mémoriel se poursuivra à Bastia, où le président de la République assistera à une cérémonie militaire, avant de décorer le dernier tirailleur marocain connu.
Un discours politique à enjeux
Au-delà des hommages, l’aspect politique est le second point clé du déplacement d’Emmanuel Macron. De ce fait, il tiendra un discours depuis l’Assemblée de Corse, le jeudi 28 septembre aux alentours de 10h.
Une prise de parole attendue puisqu’elle concernerait l’avenir institutionnel de l’île. Pour rappel, le 5 juillet dernier, les partis autonomistes et indépendantistes ont voté en faveur du statut d’autonomie de la Corse. Un dossier qui devrait prendre une place prépondérante dans l’agenda d’Emmanuel Macron.
Les décisions du chef de l’Etat sur le sujet du futur de la Corse seront fortement scrutées par les élus locaux. «Nous attendons que le président de la République, fort de son autorité, ouvre des portes d’avenir, aussi bien sur le plan institutionnel, que sur des questions plus ponctuelles», a expliqué à CNEWS Michel Castellani, député Liot de Haute-Corse.
L’élu a également insisté sur les «lourds problèmes sociaux et économiques» de l’île de Beauté, ainsi que, selon lui, «une perte trop rapide de la langue corse et ses traditions».
Après la Corse, Emmanuel Macron se rendra sur une autre île, celle de Malte, où il doit assister au Sommet MED9, regroupant les neuf pays méditerranéens membres de l’Union européenne.