La femme du professeur d'université tué dans sa maison à Rosendaël, à proximité de Dunkerque, a été mise en examen pour «assassinat» ce vendredi 22 septembre. Elle avait avoué avoir commis l'homicide moins de 24 heures après son placement en garde à vue.
Un tournant dramatique. La femme d'un professeur d’université retrouvé mort à coups de couteau lundi à l'aube, a été mise en examen pour assassinat et placée en détention provisoire, a indiqué vendredi la procureure de Dunkerque Charlotte Huet. Selon des sources proches du dossier à l'AFP, l'épouse de la victime avait avoué le meurtre moins de 24 heures après son placement en garde à vue.
Conseillère municipale de Dunkerque, élue en 2020 sur la liste du maire Patrice Vergriete, désormais ministre chargé du Logement, et enseignante, comme le défunt, à l'Université du Littoral Côte d'Opale, cette trentenaire avait d'abord alerté la police en affirmant que son mari avait été victime de cambrioleurs.
retrouvé mort dans sa chambre
L'enquête pour homicide volontaire avait été ouverte lundi. L'homme de 51 ans avait été retrouvé mort dans son pavillon près de Dunkerque. Selon une source policière, son épouse avait alerté la police vers 4h du matin, expliquant qu'ils avaient été réveillés par des cambrioleurs et qu'elle avait alors quitté directement les lieux avec son enfant de 20 mois, tandis que son mari était resté dans le pavillon.
La police, rendue sur place, avait retrouvé le professeur mort dans sa chambre, frappé de plusieurs coups de couteau. Deux couteaux ensanglantés, une paire de gants, une lampe torche et un ordinateur portable ont été saisis à proximité du domicile.