Jugée pour des «violences réciproques sur conjoint», la chanteuse Aya Nakamura a été condamnée ce jeudi à payer 10.000 euros par le tribunal correctionnel de Bobigny. Son ex-compagnon a quant à lui écopé d’une amende de 5.000 euros.
La sentence est tombée. Alors qu’elle comparaissait pour des faits de violences réciproques, Aya Nakamura a été condamnée ce jeudi 23 février à une amende de 10.000 euros par le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Son ancien conjoint, le producteur Vladimir Boudnikoff, devra, quant à lui, s’acquitter de la somme de 5.000 euros.
Le verdict est au-delà des réquisitions de la procureure, qui avait demandé 5.000 euros pour l’interprète de «Pookie» et 2.000 euros pour son ex-compagnon. «Il s'agit d'une affaire tristement banale, une dispute qui a dégénéré», avait-elle souligné.
Ni les avocats ni les prévenus n'étaient présents pour le délibéré. Les avocats vont se concerter avec leurs clients pour décider d'un éventuel appel.
La jalousie au cœur du conflit
Le 26 janvier dernier, à la veille de la sortie du nouvel album de l’artiste, Aya Nakamura, 27 ans, et Vladimir Boudnikoff, 34 ans, étaient revenus sur les faits qui se sont déroulés dans la nuit du 6 au 7 août 2022 à Rosny-sous-Bois, près de Paris, où ils résidaient avec leur fille de six mois.
A l'origine de cette crise, de la jalousie et un mariage auquel la chanteuse n'était pas invitée, contrairement à son conjoint. A ces célébrations participait une ancienne compagne du producteur. Le couple, aujourd’hui séparé, se serait livré à des violences réciproques. La police était ce soir-là intervenue une première fois peu avant 2h, la chanteuse se trouvant à l'extérieur du pavillon, et le producteur à l'intérieur.
Plus tard dans la nuit, Aya Nakamura était revenue sur place accompagnée de deux amis, expliquant vouloir récupérer des affaires, selon une source proche de l’enquête. Disant craindre pour sa sécurité, Vladimir Boudnikoff avait alors contacté la police qui s’est déplacée une seconde fois, interpellant la star.
Placée en garde à vue, Aya Nakamura avait affirmé avoir subi des violences de la part de son conjoint. Celui-ci avait été à son tour mis en garde à vue le lendemain matin. Le couple était finalement ressorti libre avec une convocation devant le tribunal correctionnel.