Le conseiller municipal de Tours Christopher Sebaoun est poursuivi en justice, par la voie de l’ordonnance pénale, pour «usage de stupéfiants», a indiqué ce samedi le parquet de la ville. Elu de la majorité municipale, l'homme avait été placé jeudi en garde à vue à la suite d'une perquisition à son domicile.
Un conseiller municipal dans la tourmente. Élu de la majorité composée d’écologistes et de partis de gauche, Christopher Sebaoun avait été placé en garde à vue jeudi 21 novembre 2024 à la suite d’une perquisition à son domicile, dans le cadre d’une enquête ouverte pour trafic de stupéfiants, avait révélé Europe 1. Ce samedi, il fait désormais l’objet d’une ordonnance pénale pour «usage de stupéfiants», a indiqué le parquet de Tours.
Sa garde à vue avait été levée vendredi après-midi, avait annoncé le parquet, en précisant que d'autres personnes avaient également été placées sous ce régime «dans le même dossier». «Je confirme que (M. Sebaoun) est impliqué pour acquisition et usage de stupéfiants, ecstasy et cocaïne», a déclaré samedi à l'AFP la procureure de la République de Tours, Catherine Sorita-Minard.
Une amende et un stage de sensibilisation aux dangers de l’usage des stupéfiants
«J’ai décidé de le poursuivre en justice par la voie de l’ordonnance pénale, pour usage de stupéfiants», a détaillé la magistrate, demandant comme peines une «amende de 300 euros et un stage de sensibilisation aux dangers de l’usage des stupéfiants». « La décision sera notifiée à l’intéressé en juin 2025 », a ajouté Catherine Sorita-Minard.
Délégué aux questions relatives à la Loire et au Cher, à la préservation du patrimoine fluvial et des ressources aquifères, l'élu municipal était inconnu de la documentation judiciaire.
Une affaire qui en chasse une autre puisqu'il y a un mois, le député de La France insoumise, Andy Kerbrat, avait également été interpellé dans le 18e arrondissement de Paris, en pleine transaction de stupéfiants. L'élu se trouvait en possession de 1,35g de 3MMC, une drogue de synthèse en plein essor dans l'Hexagone.