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Uber Eats : deux hommes soupçonnés d’avoir piraté l'application pour plus de 2 millions d’euros ont été mis en examen

Uber Eats a déposé plainte le 22 avril dernier. [Philippe LOPEZ / AFP]

Deux hommes ont été interpellés et mis en examen jeudi 21 novembre, soupçonnés d’avoir piraté la plate-forme de livraison Uber Eats. Le montant évalué est à plus de 2 millions d’euros.

Un préjudice estimé à plus de 2 millions d’euros. Deux individus ont été interpellés ce mardi et mis en examen jeudi, soupçonnés d’avoir piraté la plateforme de livraison Uber Eats via la messagerie cryptée Telegram. Le montant du préjudice a été évalué à plus de 2 millions d’euros, a rapporté l’AFP, confirmant une information du Parisien

L’un des deux suspects a été interpellé à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), et l’autre à Nanterre (Hauts-de-Seine). Ils ont tous les deux été placés sous contrôle judiciaire à Paris. La section de lutte contre la cybercriminalité a ouvert une information judiciaire pour escroquerie en bande organisée au préjudice de la plate-forme américaine en ligne pour permettre une transaction illicite en bande organisée. 

Des remboursements indus

L'entreprise Uber Eats a déposé plainte le 22 avril dernier après avoir constaté que depuis janvier 2022 des commandes de repas avaient bénéficié de remboursements indus de sa part. 

Les investigations ont été confiées aux gendarmes de la SR (section de recherche) de Paris qui ont procédé aux interpellations des deux hommes. Un canal Telegram «Fast Eats» proposait de passer commande sur la plateforme à -50% de la valeur réelle des repas. Les mis en cause récupéraient ainsi 50% de la valeur réelle de la commande, ainsi que le remboursement complet par la société Uber Eats, a précisé le parquet.

Les auteurs utilisaient pour chaque commande de nouveaux comptes clients, permettant d'obtenir le remboursement de la première commande. Ils utilisaient pour cela un programme frauduleux (bot), permettant d'automatiser leurs tâches. Ainsi, 137.000 comptes frauduleux ont été détectés.

La société américaine a évalué son préjudice à 2,4 millions d'euros, pour la période comprise entre le 1er janvier 2022 et le 26 juin 2024.

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