Depuis le lundi 9 août, le pass sanitaire est exigé dans les transports longues distances pour les personnes de plus de 18 ans. Avions, trains mais aussi autocars, il est désormais impossible au voyageur d’embarquer sans le précieux sésame.
Et en cas de non-présentation, on risque une amende de 135 euros.
En revanche, il n’est nullement nécessaire pour prendre le métro. « Les autres modes de transport, notamment transports en commun, sont exclus de l’application du pass » détaille le site officiel de l’administration française.
A Paris, les rames de métro sont pourtant souvent surchargées. Pour justifier son choix, le gouvernement s’appuie sur des études qui montrent que le respect du protocole sanitaire (masques et gestes barrière) limite le risque de contamination dans les transports en commun.
Un faible risque de transmission
En effet, d’après l’étude Comcor menée par l’Institut Pasteur, le risque de transmission du coronavirus est faible dans les transports en commun.
Le gouvernement tient par ailleurs à éviter les blocages que pourraient entraîner des contrôles à répétition. « Il ne faut pas paralyser la vie économique. Il faut permettre aux Français qui se déplacent pour travailler de le faire de la façon la plus fluide possible » expliquait le ministre chargé des Transports, Jean-Baptiste Djebbari sur France Info il y a quelques semaines.
Pour rappel, pour obtenir un pass sanitaire il faut pouvoir attester d’un schéma vaccinal complet, d’un certificat de test négatif de moins de 72 heures ou encore d’un résultat d'un test RT-PCR ou antigénique positif datant d'au moins 11 jours et de moins de 6 mois.