Un meurtre et des questions. Une enquête pour homicide est en cours depuis mardi par les gendarmes des Hautes-Alpes, après la découverte du corps de l’ancienne cheffe des renseignements territoriaux (ex RG). Placé en garde à vue, le fils de la victime a avoué les faits.
Le cadavre de la policière de 57 ans, qui avait pris sa retraite cet été, a été retrouvé chez elle, à Montgardin (près de Gap). Il était coincé entre une porte-fenêtre et un volet. Sa tête était recouverte d’un sac plastique et une laisse de chien, ainsi qu’un câble électrique, serraient son cou. Elle aurait visiblement été tuée sur place, puis déplacée, a indiqué une source proche du dossier.
Alors qu’une enquête pour disparition inquiétante avait été ouverte la veille, elle a été modifiée pour homicide suite à cette découverte.
Son fils rapidement suspecté
Son fils de 16 ans a rapidement attiré les soupçons. Il venait d’être interpellé et placé en garde à vue la veille, pour une affaire de stupéfiants. C’est en essayant de joindre sa mère que les forces de l’ordre s’était rendu compte qu’elle n’avait plus donné de signe de vie depuis près d'une semaine.
Des incohérences dans les propos du jeune homme concernant les conditions de disparition de la victime ont alors fait se questionner les gendarmes. D’autant que le téléphone portable et la carte bancaire de l’ex-policière ont également été retrouvés en sa possession, indique Le Dauphiné Libéré. Placé de nouveau en garde à vue, cette fois pour le meurtre de sa mère, il a ainsi avoué.
Une autopsie doit être réalisée prochainement, afin d’en savoir plus sur les causes exactes de la mort. Les enquêteurs doivent également déterminer ce qui a poussé le fils de la victime a commettre un tel acte.