Il fait partie des 19 visages diffusés ce mardi par Europol comme étant les «Most Wanted», les plus recherchés en Europe. François di Pasquali, condamné en 2016 pour le viol d’une femme de 84 ans, est en cavale depuis 4 ans.
Le fugitif français avait disparu juste avant son procès devant la cour d’assise de la Loire. Mis en examen en juin 2012 pour le viol d’une octogénaire vulnérable, il avait en effet obtenu une remise en liberté quelques mois plus tard.
Absent lors de l’audience, il avait été condamné par défaut à dix ans de prison.
Identifié trois ans après
Les faits ont eu lieu en 2009 à Saint-Etienne, alors qu’il avait raccompagné la vieille dame, décrite comme «désorientée», à son domicile. Des traces de sperme avait été retrouvées dans sa salle de bain, mais son ADN était alors inconnue. L’état de santé de la victime ne lui avait pas permis de donner des détails sur son agresseur ou sur son véhicule.
François di Pasquali avait finalement été identifié en avril 2012, après un prélèvement qui faisait suite à une arrestation pour des violences contre sa compagne. Il avait tenté de l’écraser avec sa voiture. La justice l'avait alors condamné à dix-huit mois de prison avec sursis pour cela, avant sa mise en examen pour le viol de l’octogénaire.
«ll n'était pas connu de la justice avant ces faits-là. Il a probablement refait sa vie ailleurs, a une nouvelle compagne, des amis... Il n'a pas de réseau (criminel sur lequel s'appuyer)», a indiqué à l’AFP Croly Labourdette, chef de la brigade nationale de recherche des fugitifs (BNRF).
Avec l'opération «Most Wanted» d’Europol, composée de la diffusion des photos des fugitifs et de l'ouverture d'un site dédié (www.eumostwanted.eu) pour y déposer des renseignements, il espère que des nouveaux éléments permettront de le localiser enfin.