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Brésil : un prisonnier affirmant avoir tué 48 codétenus dit «ne rien regretter»

Le serial killer brésilien est surnommé «Lucifer», pour s'être fait tatouer «Lucifer, mon protecteur» sur le corps. Le serial killer brésilien est surnommé «Lucifer», pour s'être fait tatouer «Lucifer, mon protecteur» sur le corps. [Capture d'écran YouTube / UOL]

Une histoire glaçante. Marcos Paulo da Silva, 42 ans, est l'un des détenus les plus connus au Brésil. En 25 ans derrière les barreaux, il affirme avoir tué 48 de ses codétenus et dit «ne rien regretter».

Condamné une première fois en 1995, à l'âge de 18 ans, pour vol, celui qui est surnommé «Lucifer» - pour s'être fait tatouer la phrase «Lucifer, mon protecteur» - est devenu un véritable serial killer en prison. Il a été reconnu coupable de six meurtres, ainsi que d'avoir ordonné l'assassinat de deux codétenus en 2015. Des faits pour lesquels il totalise une peine de 217 ans d'emprisonnement, raconte le Daily Mail, relayant une histoire relatée par le média brésilien UOL.

Mais, au juge, Marcos Paulo da Silva a déclaré récemment qu'il avait au total assassiné 48 codétenus. «Je ne regrette pas d'avoir tué toutes ces personnes», a affirmé le meurtrier, dont le corps est couvert de tatouages de crânes, de démons et de croix gammées. «C'étaient des violeurs et des voleurs qui ont profité d'autres détenus et les ont volés.» En 2011, Marcos Paulo da Silva aurait exécuté cinq prisonniers d'un centre pénitentiaire de Sao Paulo, l'une de ses attaques les plus meurtrières. Il aurait assommé ses victimes avec un extincteur avant de les décapiter avec un couteau qu'il avait fabriqué lui-même. Pendant le massacre, il aurait crié : «Comme j'aime ça, il y en a trop peu, je veux tuer plus de prisonniers.»

Leader d'un gang criminel qu'il a créé en prison en 2009 - qui s'est donné pour mission de tuer sauvagement leurs ennemis, notamment du PCC, une faction rivale -, Marcos Paulo da Silva souffrirait non pas d'une maladie mentale mais de troubles de la personnalité, à traiter de toute urgence selon les psychologues qui l'ont examiné.

De moins en moins d'établissements sont prêts à l'accueillir. «Quand il arrive dans une prison, c'est une question de temps avant qu'il ne tue et pratique à nouveau des actes de barbarie contre les prisonniers, il ne peut pas rester ici, il a besoin d'un traitement urgent», déplore à UOL un responsable d'une prison de l'Etat de Sao Paulo, que Marcos Paulo da Silva a fréquenté par le passé et où il vient d'être renvoyé en juillet dernier.

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