Les gendarmes de l’Ardèche ne manquent pas de second degré. Dans une publication partagée ce mercredi 11 mars sur leur compte Facebook, ils ont proposé aux consommateurs de drogue de se rendre au commissariat pour…tester leur marchandise au coronavirus.
«Vous avez récemment fait l’acquisition d’un peu de marijuana ? Vous avez des doutes sur le fait qu’elle puisse être contaminée par le Coronavirus Covid-19 ? Présentez-vous à la brigade de votre lieu de domicile, on testera votre marchandise.», ont-ils écrit.
Dans la suite de leur message, vu plus de 33.000 fois en moins de 24 heures, les gendarmes de l'Ardèche proposent même aux consommateurs de donner l’identité du fournisseur «ainsi que tous les éléments que vous avez sur le filière d’approvisionnement», en prenant soin de préciser que la procédure «fonctionne également pour la résine de cannabis, la cocaïne, l’héroïne, et un grand nombre d’autres substances».
Bravo à la @Gendarmerie de l’Ardèche (@Gendarmerie_007) pour cette superbe note d’humour repris dans plusieurs médias nationaux #LeGoodJobDuJourDeRobert #COVID19 pic.twitter.com/frM7c11Lmw
— Robert (@La_Pollice) March 11, 2020
«des personnes trop ‘1er degré’»
Si certains internautes ont bien ri, d'autres au contraire, ont posté des commentaires très «premier degré», qui ont poussé la gendarmerie a finalement supprimer sa publication.
«En raison de commentaires déplacés et de personnes trop ‘1er degré’, nous avons choisi de supprimer notre publication en lien avec le coronavirus. Merci à toutes et tous pour votre soutien», a-t-elle écrit avant de conclure par une citation d’Albert Einstein : «La seule chose absolue dans un monde comme le nôtre, c’est l’humour».
«Il s'agissait bien évidemment de faire sourire et de faire redescendre la pression, quand on voit la psychose véhiculée sur les réseaux sociaux avec le virus, a déclaré à France 3 Auvergne-Rhône-Alpes le chef d'escadron David Cachat, chargé de la cellule communication de la gendarmerie de l'Ardèche. Si l'on veut toucher des gens avec des post sérieux, on est obligés de passer par des publications décalées.»