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Cyberharcèlement contre Thomas Jolly : sept personnes interpellées cette semaine

D'après une source proche du dossier, cette première série d'interpellations en suivra d'autres. [©Bertrand GUAY/AFP]

Sept personnes ont été interpellées cette semaine dans le cadre de l’enquête ouverte pour cyberharcèlement après la plainte déposée par Thomas Jolly, directeur artistique de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024, a-t-on appris ce jeudi d'une source proche du dossier.

De premières arrestations. Dans le cadre de l’enquête ouverte le 31 juillet 2024 par le parquet de Paris pour le cyberharcèlement du directeur artistique de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, Thomas Jolly, sept personnes ont été interpellées cette semaine, a appris l’AFP de source proche du dossier.

Selon cette source, «c'est une première vague d'interpellations, il y en aura d'autres, les enquêteurs iront jusqu'au bout».

Les individus interpellés sont des «personnes nées en novembre 90, décembre 67, juin 2002, octobre 45, mai 49, avril 92, juin 93 et février 82». Ils ont été arrêtés «dans les départements des Alpes-Maritimes et de l’Hérault les 22 et 24 octobre», a indiqué le parquet de Paris ce vendredi. 

Un jugement le 5 mars prochain

Les suspects seront jugés le 5 mars prochain devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris, «spécialisée en matière de droit de la presse et de liberté d’expression», pour «menaces de mort réitérées, cyberharcèlement et injures aggravées en raison de l’orientation sexuelle ou de l’appartenance vraie ou supposée à une religion».

Comme l’avait indiqué le parquet de Paris à CNEWS le 2 août 2024, cette enquête a été ouverte à la suite de la plaine déposée par Thomas Jolly à la veille de l'ouverture de l'enquête par la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP) pour «menaces de mort en raison de son origine, menace de mort en raison de son orientation sexuelle et injure publique en raison de son origine en raison de son orientation sexuelle ainsi que pour diffamation».

Dans sa plainte, le directeur artistique de la cérémonie d’ouverture des JO 2024 avait expliqué être la cible sur les réseaux sociaux de messages de «menaces et d’injures critiquant son orientation sexuelle et ses origines israéliennes supposées à tort».

À la suite de cette enquête, le Pôle nationale de lutte contre la haine en ligne (PNLH) du parquet de Paris avait procédé à une analyse des messages transmis avant de saisir l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité et les crimes de haine (OCLCH) de l’enquête, «compte tenu de la dimension nationale des messages émis», avait précisé le ministère public.

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