L’actrice Miriam Margolyes, alias professeur Chourave dans la saga Harry Potter, estime que les fans de la franchise devraient passer à autre chose et s’inquiète pour eux.
Aller de l’avant. Dans une récente interview accordée au média néo-zélandais 1News, l’actrice Miriam Margolyes, 82 ans, s’est dit inquiète pour les fans de la première heure d’Harry Potter, aujourd’hui adultes mais toujours adeptes de la saga.
«Je m'inquiète pour les fans d'Harry Potter parce qu'ils devraient en avoir fini avec ça maintenant», a expliqué l’actrice de 82 ans, citée par The Hollywood Reporter, avant de rappeler que le premier opus, était sorti il y a plus de deux décennies.
Un film pour enfants
La comédienne a ainsi insisté sur le fait que, selon elle, la saga est destinée au jeune public. «C'était il y a vingt-cinq ans, et c'est pour les enfants», a souligné l'octogénaire qui a campé Pomona Chourave, professeur de botanique, dans la franchise Harry Potter, avant d'enfoncer le clou. «Ils restent coincés dedans» a-t-elle souligné. Et de poursuivre : «Je fais des Cameos, et les gens disent : "Nous organisons un mariage sur le thème d'Harry Potter, et je me dis : "Mon Dieu, quelle sera leur première nuit de plaisir ?" Je n'arrive même pas à y penser. Non.».
L’actrice a toutefois rappelé qu’elle était «reconnaissante» d’avoir participé à ce projet. «Harry Potter est merveilleux», a-t-elle fait savoir avant cependant de rappeler, à nouveau aux fans que désormais la franchise est «finie». Pas si sûr, puisque le PDG de Warner Bros a annoncé fin février que la série télévisée Harry Potter serait officiellement lancée en 2026.
Ce n’est pas la première fois, que l’actrice prend du recul par rapport à la saga cinématographique aux huit volets, sortis entre décembre 2001 et juillet 2011 et interprétés entre autres par Daniel Radcliffe et Emma Watson.
En juin dernier, elle avait confié au magazine Vogue UK : «Pour moi, Harry Potter n'était pas très important. J'étais très heureuse d'obtenir le rôle, j'ai aimé en faire partie et rencontrer tous ces gens, mais ce n'est pas du Charles Dickens».