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Assurance-chômage : voici le montant de la hausse qui sera appliquée à partir de ce lundi

Cette revalorisation «intervient après deux autres en 2023». [Denis CHARLET / AFP]

Une revalorisation des allocations d’assurance-chômage à hauteur de 1,2 % va prendre place dès ce lundi 1er juillet. Cela concernerait 2 millions de demandeurs d’emploi.

La CGT a dénoncé une «extrême faiblesse» et la CFDT une «déception amère». Les allocations d’assurance chômage vont être revalorisées de 1,2 % dès ce lundi, selon le site de l’Unédic. Cette revalorisation concernerait environ 2 millions de demandeurs d’emploi indemnisés sur quelque 2,7 millions au total.

L’association a fait savoir qu’elle tiendrait compte «à la fois du contexte économique et de l’équilibre financier du régime d’assurance chômage» et a rappelé que cette revalorisation «intervient après deux autres en 2023».

Si, en moyenne, la revalorisation annuelle a été de 1,68 % au cours des cinq dernières années, «pour 2024, le montant s’élèverait à 150 millions d’euros pour le régime d’assurance chômage et, pour 2025, à 10 millions d’euros», a fait savoir l’Unédic. En accord avec ce principe, un allocataire n’ayant pas travaillé dans le mois et bénéficiant de l’allocation minimale passera donc de 979,29 euros bruts à 991,07 euros bruts.

Des positions «d’une gravité sans nom»

«Le patronat a fait une première proposition de revalorisation à hauteur de 1 % et n’a accordé que 1,2 % après une suspension de séance», a précisé la CFDT. Cette dernière plaidait pour une augmentation de 2,5 % au vu de l’inflation persistante et a été «contrainte de s’abstenir, (…) afin qu’une décision de revalorisation des allocations puisse être appliquée». Cette opposition aurait conduit à une absence de décision qui aurait pénalisé les demandeurs d’emploi.

La CGT a, quant à elle, dénoncé «l’extrême faiblesse de cette revalorisation», en précisant que lorsque «toutes les organisations syndicales ont exigé de tenir compte de l’inflation, le patronat a bloqué sa position à une augmentation de 1,2 %».

Le syndicat a, par ailleurs, dénoncé des positions «d’une gravité sans nom» et une «obstination criminelle du patronat et du gouvernement» alors que «l’extrême droite prospère sur la désespérance sociale».

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