Avec les JO de Paris, la fièvre du sport embrase la France. Un temps qu'Apple à choisi de saluer sous forme de clin d'œil en affichant fièrement le travail mené par l'artiste Simon Landrein. Entièrement dessinées à l'iPad pour cette campagne, ces œuvres sont affichées dans les rues de la capitale et bientôt à Marseille.
Une page de journal dont surgit un direct du gauche dans le visage de son lecteur, un cycliste à la peine sur son vélo, une skateuse en roue-libre... Les œuvres pop et pleine d'humour de Simon Landrein s'affichent en très grand format dans les rues de Paris cette semaine et jusqu'au 11 août, tandis que la cité phocéenne fera de même dès le 29 juillet.
Dans les rues de la capitale, ces œuvres sont visibles à Châtelet-Les Halles, sur le boulevard des Italiens, mais aussi dans les rues, les bouches de métro et kiosques à journaux.
Au total, 23 affiches sur le thème du sport pourront être admirées en se promenant lors de cet été olympique, dans le cadre d'une campagne publicitaire lancée par Apple et baptisée : «Dessiné à l'iPad par Simon Landrein». L'artiste français et illustrateur bien connu pour son travail régulièrement mis en scène dans la presse, lors d'expositions pop et sur son compte Instagram au plus de 111.000 abonnés a imaginé ici une série de saynètes comiques autour de différentes disciplines sportives.
«Le projet était vraiment proche de ce que je fais déjà, c'est-à-dire du dessin de presse avec des sujets ou des articles donnés. Il était donc assez simple pour moi de donner mon interprétation des divers sports via l’iPad. L'idée était de pouvoir s'amuser des personnages et des sports qu'ils pratiquent. J'espère que le résultat va dans ce sens», a expliqué Simon Landrein à CNEWS.
Apple a ainsi choisi de valoriser le travail de l'artiste qui a adopté la technologie des iPad Pro pour dessiner avec l'Apple Pencil 2. Des outils qui offrent «quelques nouvelles options bien pratiques, confie-t-il. Comme le squeeze qui permet d'accéder à la palette de couleurs, ou le double tap sur le Pencil qui me permet de passer du crayon à la gomme rapidement. Et l'application principale est Procreate. L’iPad fonctionne vraiment comme un carnet de dessins que l'on peut emporter où l'on veut. C'est donc très pratique que l'on travaille de chez soi ou même au bureau. Habituellement , je passe par la traditionnelle phase de brouillon, puis une fois que celle ci est validée, je mets la ligne au propre et ajoute les couleurs, tout simplement».
«Le choix des couleurs est quelque chose de vraiment compliqué. Ma palette habituelle consiste à combiner des couleurs vives ou proches des couleurs primaires avec quelques couleurs plus réalistes et désaturées. Néanmoins pour ce genre de projet, le choix infini de couleurs n'est pas possible car il n'en est pas de même avec les palettes possibles pour l'impression. Il faut donc trouver un juste milieu et adapter ses envies aux réalités de la production», conclut-il.