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Donald Trump : «Je suis la victime. Il n’y a jamais eu de juge aussi corrompu, c’était un procès truqué»

Après six semaines d’audience, Donald Trump a été jugé coupable, jeudi 30 mai, de l’ensemble des 34 chefs d’accusation à son encontre dans l’affaire Stormy Daniels. Celui qui est devenu le premier ex-président américain condamné pénalement a dénoncé ce vendredi un «procès truqué».

Une corruption à tous les échelons dénoncée par l’ancien chef d’État. Déclaré coupable, après une décision unanime des douze jurés, de 34 chefs d'accusation dans l’affaire Stormy Daniels jeudi 30 mai, Donald Trump a réagi vendredi 31 mai en se plaçant comme «la victime» d’un «procès truqué».

Lors d’une conférence de presse organisée depuis son gratte-ciel de Manhattan, à New York (Etats-Unis), l’ancien président américain (entre 2016 et 2020) a d’abord souligné la corruption du juge Juan Merchan en charge de l’affaire.

«Nous venons de passer par un processus où il y a eu un juge extrêmement corrompu (…) J’ai dû payer des milliers de dollars d’amendes et on me menace de peine de prison», a estimé celui qui est devenu le premier ex-président américain condamné pénalement. La date de la prononciation de la peine de Donald Trump dans cette affaire a été fixée au 11 juillet prochain par le juge Merchan.

«Tout cela est du fait de Joe Biden et de ses amis»

Donald Trump n’a pas hésité à cibler directement le président actuel des Etats-Unis, Joe Biden, et surtout les soutiens de ce dernier, qu’il accuse d’être cette plainte ayant abouti à cette condamnation.

«Je suis la victime d’un ordre donné par un homme qui a du mal à s’exprimer. Tout cela est du fait de Joe Biden et de ses amis, peut-être plus de ses amis que de lui parce que je crois qu’il n’est pas vraiment capable de faire quoique ce soit. C’est le président malheureusement donc il faut bien donner son nom», a glissé l’ancien chef d’État.

«C’est l’œuvre de Washington, on n’a jamais rien vu de tel. Il n’y a jamais eu de juge aussi corrompu. C’était un procès particulièrement injuste. Nous n’avions pas le droit d’utiliser notre expert sur les élections et certains de nos témoins ont été crucifiés par cet homme qui a l’air d’être un ange, mais qui est un démon. Lorsque le gouvernement voulait quelque chose, on leur accordait à chaque fois…», a regretté l’homme d’affaires.

Donald Trump «menace notre démocratie», selon Joe Biden

Joe Biden s’est félicité de ce délibéré ce vendredi dans un post relayé sur X. «Il a d'abord mis en doute notre système électoral. Ensuite, il a mis en doute notre système judiciaire. Et maintenant, vous pouvez l'arrêter», a affirmé le président américain, qui affrontera le candidat républicain pour un second mandat le 5 novembre prochain.

Le vice-Premier ministre italien d'extrême droite Matteo Salvini a de son côté dénoncé un «harcèlement judiciaire» et un «procès politique». Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a également soutenu Donald Trump en évoquant une «élimination des adversaires politiques» aux Etats-Unis.

Un appel aux dons qui réunit 52,8 millions de dollars

Un appel aux dons qui réunit 52,8 millions de dollars, soit plus de 48 millions d’euros, en 24h, selon sa campagne. Ce chiffre représenterait «presque le double de la journée la plus importante jamais enregistrée» sur la plateforme utilisée pour cette collecte de dons.

En cas d’élection lors de la prochaine présidentielle aux Etats-Unis, Donald Trump pourrait néanmoins, une fois investi en janvier 2025, ordonner l'abandon des procédures fédérales à son encontre.

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