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Etats-Unis : ce cas où Kamala Harris pourrait encore devenir présidente du pays

Il en reviendra à Kamala Harris d'annoncer la victoire de Donald Trump le 6 janvier 2025. [Kevin LAMARQUE/REUTERS]

Alors que Kamala Harris a essuyé une défaite à la présidentielle face Donald Trump, elle n'en reste pour moins la vice-présidente des Etats-Unis. Un paramètre qui pourrait toujours lui permettre de s’asseoir dernière le bureau ovale d'ici au 20 janvier et l'investiture de son adversaire.

Kamala Harris peut-elle encore marquer l’Histoire ? Il semblerait que oui selon ce scénario, même s'il reste peu probable. Le 6 novembre dernier, la vice-présidente aurait pu être la première femme et la seconde personne de couleur à diriger les Etats-Unis. Pourtant, l’ancienne sénatrice a perdu le scrutin en ne remportant que 226 grands électeurs contre 312 pour Donald Trump. 

Il n’empêche, Kamala Harris reste la vice-présidente du pays. Un poste qui lui permettrait d’en prendre la tête si Joe Biden n’était plus apte à gouverner pour des problèmes de santé ou d’autres circonstances. Ce fut d’ailleurs la première des deux raisons qui avait poussé la femme politique a prendre les rênes de la Maison-Blanche en 2021 pendant 1h25 lorsque le chef de l'Etat, 79 ans à l'époque, devait subir une «coloscopie de routine».

Une autre circonstance qui peut amener un vice-président à prendre le relais n'est autre que le décès du chef de l'Etat en poste. Un cas de figure survenu à huit reprises aux Etats-Unis. Alors que quatre d'entre eux ont perdu la vie de causes naturelles, quatre autres ont été assassinés, dont John Fitzgerald Kennedy en 1963. C'est son vice-président Lyndon B. Johnson qui acheva son mandat dès 1963.

Appel à la démission de Joe Biden 

Alors Donald Trump prêtera serment à Washington le 20 janvier 2025, Jamal Simmons, ancien directeur de la communication de Kamala Harris, a appelé Joe Biden à démissionner au profit de sa vice-présidente. «Il pourrait démissionner dans les trente jours qui viennent, faire de Kamala Harris la présidente des États-Unis. Cela épargnerait à Harris le fait de devoir gérer la transition du 6 janvier, après sa propre défaite», a-t-il déclaré sur le plateau de CNN ce dimanche.

Pour rappel, le 6 janvier prochain, les deux chambres du Congrès doivent se réunir en session conjointe afin de compter les votes des grands électeurs. Une fois ce processus achevé, il en reviendra à Kamala Harris d'annoncer la victoire de Donald Trump. 

Sur X, Jamal Simmons a réitéré son propos estimant que si l'ancienne procureure accédait à la Maison Blanche dans le cas d'une démission de Joe Biden, cela permettrait «de faciliter la candidature d’une autre femme» à la présidence. 

Mais perdre en 2024 signifie-t-il que Kamala Harris sera au rendez-vous en 2028 ? De nombreuses rumeurs vont déjà bon train outre-Atlantique. Comme l’a estimé le Time of India, son expérience après cette première campagne présidentielle lui a donné l'opportunité de mieux comprendre les demandes des Américains et les enjeux qui planent dans le pays. Elle pourrait ainsi rendre son profil plus attrayant aux yeux des électeurs pour un prochain scrutin. 

D’un autre côté, le camp démocrate n’est pas partisan des multiples candidatures. Hillary Clinton en 2016, Mitt Romney en 2012 ou encore John Kerry en 2004 et John McCain en 2008 avaient choisi de ne pas retenter l’expérience. Quoiqu’il en soit, Kamala Harris a déclaré au lendemain de sa défaite qu'elle entendait «continuer à se battre». 

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