Le tribunal de Tokyo a octroyé ce mercredi des dommages et intérêts à la journaliste Shiori Ito qui exigeait réparation pour avoir été, selon elle, violée il y a plusieurs années par un responsable d'une chaîne de TV privée nippone.
"Nous avons gagné, il a été débouté, c'est une étape importante", a-t-elle estimé devant les caméras à la sortie du tribunal, entourée de ses défenseurs."Nous avons pu présenter des témoignages qui ont été entendus par la cour civile", s'est-elle félicitée, brandissant ensuite une bannière où étaient inscrits les kanji (idéogrammes) signifiant une victoire judiciaire.
L’agresseur présumé a écopé d’une peine de 3,3 millions de yens soit l’équivalent de 27.500 euros de dommages à la jeune femme, ce qui représente environ un tiers de la somme que la journaliste réclamait.
Elle prétend avoir été forcée d'avoir eu une relation sexuelle non protégée tout en étant dans un état inconscient. Cependant, l’homme n’est pas pénalement poursuivi. Une enquête avait été ouverte mais a été ensuite classée sans suite.Cette femme est une figure du mouvement #MeToo.