Ce dimanche, les Tunisiens sont appelés à choisir leur président. Il s'agit du premier tour du deuxième scrutin démocratique après 2014.
Vingt-six candidats sont en lice. Ce nombre reflète le morcellement des tendances politiques dans le pays. Alors que sept millions de citoyens sont attendus dans les bureaux de vote, l’incertitude demeure entre le nombre de candidats, l’économie en berne et le désintérêt des Tunisiens.
Les citoyens les plus pauvres se posent des questions car comme ils disent, la démocratie n’a pas contribué à améliorer leur situation.