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Nouvelle-Calédonie : après les émeutes de mai la crainte d’un nouvel embrasement

L’archipel de la Nouvelle-Calédonie se remet péniblement des émeutes du mois de mai dernier mais la crainte d’une nouvelle vague de violence reste dans les esprits des habitants.

Une reconstruction difficile. Après les émeutes de mai qui ont ravagé l’archipel, le congrès de Nouvelle-Calédonie a demandé à l’État la somme astronomique de 4,2 milliards d’euros pour la reconstruction. Cette dernière est freinée par l’absence de gouvernement et la crainte d’un nouvel embrasement

Mickael, habitant de Nouméa, a expliqué à CNEWS, «cela va être encore très compliqué dans les mois à venir. On est un peu dans l’incertitude. Les gens ont envie de reprendre une vie normale mais on a toujours cette date un peu butoir et puis reconstruire si derrière, c’est repillé ou rebrûlé, quel est l’intérêt ?»

Cette date butoir est celle du 24 septembre, qui célèbre la prise de possession par le contre-amiral Febvrier-Despointes, au nom de Napoléon III, en 1853 de l’archipel. C’est à partir de cette date que la Nouvelle-Calédonie est devenue française. 

Ainsi, cette date très symbolique pourrait faire à nouveau éclater la colère des indépendantistes et notamment des Kanaks. Dans cette conjoncture, beaucoup de résidents ont préféré quitter le territoire. 

«On a des échos de chiffres entre 17.000 à 25.000 départs», a précisé Mickael qui a ajouté, «les gens quittent le territoire par peur ou certains ont perdu leur boulot donc c’est compliqué de vivre en Calédonie où le coût de la vie est relativement élevé».

Le plan de reconstruction de l’archipel reste à négocier avec l’État et sera présenté au futur gouvernement national quand un Premier ministre sera nommé par Emmanuel Macron. 

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