Les présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale, Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet, sont attendus en Nouvelle-Calédonie à partir de ce samedi, et jusqu'au 14 novembre, pour une mission de concertation dans un contexte de tensions.
Une mission pour trouver une nouvelle voie. Alors que les tensions sont toujours présentes en Nouvelle-Calédonie entre les locaux et le gouvernement sur place, les présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale, Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet se rendent, dès ce samedi, sur l’archipel jusqu’au 14 novembre prochain, pour une mission de concertation pour renouer les discussions.
L'Assemblée nationale a voté à l'unanimité le report des élections provinciales en Nouvelle-Calédonie.
L’urgence est maintenant de retrouver le chemin du dialogue, de l’apaisement et de la reconstruction. Avec @gerard_larcher nous nous rendrons auprès des Calédoniens la semaine… pic.twitter.com/DdNp9BqVAa— Yaël Braun-Pivet (@YaelBRAUNPIVET) November 6, 2024
Cette visite intervient dans une volonté d’apaisement vis-à-vis de l’archipel ravagé par plusieurs mois de violences. «L’urgence est de retrouver le chemin du dialogue, de l’apaisement et de la reconstruction. Avec Gérard Larcher, nous nous rendrons auprès des Calédoniens la semaine prochaine pour les accompagner dans cette voie», a posté Yaël Braun-Pivet sur son compte X (ex-Twitter).
Ce déplacement, qui revêt une «force symbolique évidente», selon le député socialiste Arthur Delaporte, devra «contribuer à dresser la table», c'est-à-dire à «rétablir, (...) réparer ce dialogue tripartite et faire que chacune des sensibilités calédoniennes se sente écoutée».
Des élections reportées à novembre 2025
Pour rappel, des élections législatives devaient initialement se tenir le 15 décembre prochain en Nouvelle-Calédonie. Cependant, aux vues des émeutes qui ont commencé le 13 mai dernier et ont fait état de 13 morts, le Premier ministre Michel Barnier a annoncé, le 1er octobre dernier, l'abandon de la réforme du corps électoral qui a tant fait débat et le report des élections. Elles se tiendront finalement en novembre 2025 au plus tard, après une adoption de ce recul à l’unanimité par l’Assemblée nationale, ce mercredi (297 voix pour et 0 contre).