Afin de lutter contre le trafic et les violences dans les halls d’immeubles de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), l’office HLM Silène a lancé ce jeudi 9 décembre un plan de sécurité visant à réduire ces nuisances.
Pour réduire les actes répréhensibles dans les offices HLM de la ville, le bailleur social de Saint-Nazaire a misé sur l’installation de caméras de vidéosurveillance et de digicodes dans ces espaces.
«L’exemple des bailleurs sociaux de Saint-Nazaire, que l’on retrouve aussi dans d’autres villes, est tout à fait pertinent puisqu’il s’agit de sécuriser des bâtiments et des immeubles des quartiers sensibles où se produisent notamment du trafic de stupéfiants ou des violences ou des dégradations», a indiqué Georges Fenech, ancien magistrat, dans un entretien accordé à CNEWS.
Expulsion des locataires condamnés pour trafic de drogue
Le nouveau règlement a également prévu la possibilité pour l’organisme d’expulser les locataires condamnés pour trafic de drogue ou trouble du voisinage. Cette mesure a été plébiscitée par Jacqueline Eustache-Brinio, sénatrice LR du Val-d’Oise, qui s’est félicitée de l’action lancée pour endiguer l’impunité de ces délinquants.
«Je trouve ça très bien. Dans les quartiers, tout le monde le sait et tout le monde le dit, il y a quelques familles qui posent problème. En général, ce sont les petits frères ou les grands frères, avec des parents qui sont absents et auxquels vous rappelez la loi pendant des années et des années, il ne se passe rien. Au bout d’un moment, même les habitants réclament leur départ», a analysé Jacqueline Eustache-Brinio sur CNEWS.
Face à ces expulsions, les associations redoutent de leur côté une punition injuste pour les autres locataires du logement vivant avec la personne condamnée.