Le président LR du Sénat, Gérard Larcher, était l'invité du Grand Rendez-Vous ce dimanche 7 novembre. A trois semaines du congrès des Républicains, il a réaffirmé sa confiance en la capacité de la droite de remporter l'élection présidentielle en 2022.
Au cours de son intervention, Gérard Larcher a insisté sur son optimisme quant aux chances de la droite. A la question de Mathieu Bock-Côté de savoir si le débat de demain entre les candidats pouvait risquer d'étaler les «fractures» entre les candidats, le sénateur a préféré faire «le pari que cela va au contraire aider à mieux rassembler» le parti.
Le président du Sénat a «l'intime conviction» que celui, ou celle, qui sera choisi le 4 décembre prochain pour représenter la droite républicaine lors de la prochaine échéance républicaine, assurera l'alternance démocratique avec Emmanuel Macron, qu'il a estimé être «le président sortant».
S'il est parfois considéré comme le candidat de droite lors de la prochaine élection présidentielle, Gérard Larcher a appelé à ne pas créer de «confusions». «Emmanuel Macron n'est pas un homme politique de droite», a assuré le président du Sénat, s'appuyant sur la non «maîtrise des dépenses publiques» du chef de l'Etat.
«Des vraies différences avec monsieur Zemmour»
Lors de son entretien, Gérard Larcher a également reconnu avoir des «vraies différences», avec Eric Zemmour. De nombreux points de désaccords avec le polémiste que le président du Sénat a tenu à énumérer à Sonia Mabrouk.
«Je ne confonds pas Islam et islamisme, je considère que les femmes apportent beaucoup à la vie politique, ma conception de l'Europe est différente», a-t-il mentionné.