Le ministre chargé des relations avec le Parlement, Marc Fesneau, était l'invité de Jean-Pierre Elkabbach dans La Matinale, ce lundi 1er juillet.
Le membre du gouvernement est revenu sur différents thèmes d'actualité. A commencer par le Sea-Watch 3 dont la capitaine a été arrêtée vendredi dernier.
La justice italienne accuse la jeune femme d'avoir tenté une manœuvre dangereuse contre la vedette des douanes qui voulait l'empêcher d'accoster.
Marc Fesneau a considéré que le message envoyé à cette femme, «quelqu'un qui sauve 40 personnes», en la mettant en prison, n'était pas adéquat.
«Est-ce que l’idée de sauver quelqu’un ou quelques-uns (là on est sur 40 personnes) relève du judiciaire et de la prison ? Il ne me semble pas», a-t-il confirmé.
«On ne met pas en prison quelqu'un qui a effectué un geste de solidarité», a-t-il ajouté.
Evacuation du sit-in écologiste : «Ne pas surréagir aux images»
Le ministre était ensuite interrogé sur l'évacuation musclée des manifestants écologistes survenue ce vendredi alors qu'ils participaient à un sit-in à Paris. La séquence avait choqué sur les réseaux sociaux en raison notamment de l'utilisation de gaz lacrymogènes à bout portant par les forces de l'ordre.
«Il faut toujours faire attention, dans le monde dans lequel on vit, à ne pas surréagir aux images ou aux événements sans en avoir l’explication complète», a-t-il affirmé prudemment. «Parfois la vérité est un peu plus complexe que ce qu’il n’y paraît à travers les images», a ajouté Marc Fesneau, se refusant à donner un avis clair à ce stade.
Affaire Vincent Lambert : les médecins doivent décider
Enfin, Jean-Pierre Elkabbach a interrogé Marc Fesneau sur l'affaire Vincent Lambert. Ce dernier a rappelé le rôle de chacun, appelant à «respecter les processus» inscrits dans la loi «Leonetti Claeys».
«Le politique a posé une loi, et la loi dit que c'est au médecin avec la famille de poser le diagnostic», a-t-il conclu.