Avant les premiers coups de raquette échangés sur les courts de Roland-Garros, une même question revient inlassablement comme un coup droit de Novak Djokovic : un Français succèdera-t-il à Yannick Noah, dernier tricolore à avoir soulever la Coupe des Mousquetaires en 1983 ?
Comme souvent ces dernières années, de nombreux espoirs reposeront sur les épaules de Jo-Wilfried Tsonga, demi-finaliste sur la terre battue parisienne en 2013 et 2015. Mais s’il a atteint le dernier carré à Monte-Carlo, le Manceau n’a plus foulé les courts depuis son élimination au 2e tour à Madrid (5 mai) en raison d’une blessure aux adducteurs, qui l’a contraint à renoncer au Masters 1 000 de Rome. C’est donc en manque de repères qu’il entamera la quinzaine. Un peu comme Gilles Simon. Egalement absent dans la capitale italienne, il a décidé de participer cette semaine au tournoi de Nice pour accumuler de la confiance, lui qui a été stoppé en 8e de finale dans la principauté et Madrid.
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Le parcours sur ocre de Gaël Monfils n’est guère plus reluisant avec des sorties prématurées à sur la terre madrilène (2e tour) et à Rome (1er tour). Mais le Parisien a brillé à Monte-Carlo avec une finale, perdue contre Rafael Nadal, et il n’en demeure pas moins imprévisible surtout à Paris, où il rêve toujours de faire mieux que sa demi-finale en 2008 dans son tournoi fétiche. De son côté, Richard Gasquet n’a jamais dépassé le stade des 8es de finale et ses résultats sur le Rocher (2e tour) comme à Madrid (8e de finale) et Rome (8e de finale) n’incitent pas à l’optimisme. La belle surprise pourrait peut-être venir de Lucas Pouille. A 22 ans, il a atteint son meilleur classement avec une 31e place à l’ATP et il reste sur une demi-finale en Italie.
Retour en douceur à l'entraînement cette semaine ! #TsongaTeam #RG16 pic.twitter.com/K9zIjW3CrM
— Jo-Wilfried Tsonga (@tsonga7) 16 mai 2016