Guy Forget, directeur du tournoi du Grand Chelem Roland-Garros, a dévoilé ce mercredi la grille des gains possibles pour l’édition 2016. L’ensemble du prize money s’élève à 32 millions d'euros.
C’est quatre millions de plus que l’année dernière, qui avait vu Stanislas Wawrinka triompher de Novak Djokovic en finale. Cette année, comme depuis dix ans, les hommes et les femmes toucheront les mêmes montants en fonction de leurs résultats. Certaines personnalités du tennis, à commencer par le numéro 1 mondial serbe, avaient pourtant défrayé la chronique cette saison en jugeant que le tennis masculin, attirant plus de spectateurs, devrait gagner plus que son homologue féminin. Il n’en sera rien. Le vainqueur de chaque tableau (masculin et féminin) gagnera donc 2 millions d’euros, soit près de 200 000 euros de plus que la saison dernière.
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Perdre en première semaine devient rentable
C’est l’un des gros changements opérés sous la gouvernance de Guy Forget, puisque les gains attribués aux joueurs éliminés en première semaine ont été très fortement réévalués. Ainsi, pour l’édition 2016, une défaite au second tour du tournoi rapportera 60 000 euros au vaincu, 102 000 pour une défaite au troisième tour et 173 000 pour une défaite en huitième de finale.
Malgré ces augmentations, Roland-Garros reste le tournoi du Grand Chelem du circuit ATP le moins bien doté en gains. Les deux millions d’euros empochés par le vainqueur constituent certes une belle somme, mais restent assez éloignés de celle garantie au vainqueur de l’US Open (2,9 millions d’euros), de Wimbledon (2,5 millions d’euros) et de l’Open d’Australie (2,4 millions d’euros). Autant dire que l’incapacité de Novak Djokovic à s’imposer sur les courts parisiens ne pénalise pas trop son compte en banque.