Pas grand monde ne l’avait vu venir. En s’imposant dimanche en finale du Masters 1000 de Rome contre Novak Djokovic (6-3, 6-3), Andy Murray n’a pas seulement fait une belle opération au classement ATP (il est redevenu hier numéro 2 mondial), il s’est aussi positionné comme prétendant au titre le 5 juin prochain à Roland-Garros.
Alors que Nadal revenait à son meilleur niveau après avoir triomphé à Monte-Carlo et Barcelone et que Djokovic s’était imposé à Madrid face à lui, le Britannique est monté en puissance au meilleur moment. Lui qui s’est séparé d’Amélie Mauresmo comme coach la semaine dernière, présente aujourd’hui de sérieux atouts sur terre battue.
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Agressif et solide, Murray a fait évoluer sa palette pour devenir l’un des cadors de la surface. «Depuis deux ans, la terre battue est peut-être la surface où j’ai les meilleurs résultats. On verra à Roland-Garros», a-t-il indiqué. Ses adversaires sont prévenus.
En pleine confiance sur terre battue. @andy_murray est évidemment un des favoris pour #RG16 https://t.co/sEAgH5IroH pic.twitter.com/WMuT6G8ilX
— Roland Garros (@rolandgarros) 16 mai 2016