En réponse aux chants homophobes entonnés lors de la rencontre opposant le Paris Saint-Germain à Strasbourg le week-end dernier (4-2), le ministre des Sports, Gil Avérous, a annoncé vouloir mettre en place plusieurs mesures pour lutter contre toutes les formes de discriminations.
Des mesures qui suffiront à apaiser les tensions ? Lors du dernier match de Ligue 1 du Paris Saint-Germain à domicile face au RC Strasbourg (4-2), plusieurs chants à caractères homophobes ont été entonnés par certains Ultras de la tribune Auteuil. Des chants à l'encontre de l'Olympique de Marseille, que le PSG rencontre ce dimanche soir en clôture de la 9e journée de Ligue 1.
Pour lutter contre ce fléau, le ministre des Sports, Gil Avérous, a annoncé ce jeudi après-midi sur BFM TV que plusieurs mesures seront prises prochainement, qui pourront aller jusqu'à «l'arrêt du match, voire une défaite sur tapis vert s'il le faut».
Individualiser les sanctions
Dans un premier temps, Gil Avérous a annoncé que le gouvernement voulait éviter «les sanctions collectives» et «d'individualiser et de sanctionner ceux qui sont à l'origine des propos». Il a également déclaré qu'à partir du 31 décembre 2024, via un arrêté qui sera signé prochainement, une «billetterie nominative sera activée».
Tolérance zéro. https://t.co/2rpfAoWFWY pic.twitter.com/4XJaoqPQRA
— Gil Avérous (@GilAverous) October 24, 2024
Dans les faits, cela signifie que chaque spectateur présent dans le stade au moment du match devra avoir en sa possession un billet avec son nom dessus. Pourtant, tous les clubs ne seront pas concernés par cette mesure puisque le ministre des Sports a précisé que, pour l'instant, seuls les matchs «de l'Olympique Lyonnais, de l'Olympique de Marseille et du PSG» seront concernés. Les autres clubs de L1 et de L2 verront cette mesure arriver dans leur stade au cours de l'année 2025.
Les premiers effets de ces nouvelles mesures pourraient voir le jour plus vite que prévu, puisqu'en marge du dernier match entre le PSG et Strasbourg, deux individus ont été identifiés comme étant à l'origine des chants homophobes. Selon Gil Avérous, il seront «poursuivis, sanctionnés et interdits de stade».
Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a de son côté ajouté en début de soirée qu'«il placerai des policiers ou des gendarmes en tenue civile très régulièrement dans les stades».