Le parquet de Paris a ouvert une enquête après les chants homophobes entonnés par les supporters parisiens lors du match PSG-Strasbourg le week-end dernier.
Une nouvelle polémique pour le PSG. À quelques jours d'un des matchs les plus importants de la saison face à son rival l'Olympique de Marseille, le Paris Saint-Germain se retrouve une fois de plus dans la tourmente.
En cause, des chants homophobes entonnés par les supporters du club de la capitale à l'encontre des supporters marseillais lors de la dernière rencontre à domicile face à Strasbourg (4-2).
Le parquet de Paris a annoncé ce jeudi avoir ouvert une enquête pour «provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre».
Hier, mercredi 23 octobre, le monde politique s'était déjà emparé de l'affaire puisque le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau s'était dit favorable à l'arrêt des matchs en cas de chants homophobes.
Le speaker du PSG est obligé de prendre la parole pour demander au virage Auteuil d’arrêter son chant homophobe.
Réaction du stade : des sifflets…
Octobre 2024 et rien ne change @LFPfr @GilAverous pic.twitter.com/EMfMLDPWgO— Barnabé Devaux (@BarnabeDevaux) October 19, 2024
Lors de PSG-Strasbourg, le speaker du stade, Hervé Koller, avait dû rappeler à deux reprises que ce genre de chants n'avaient pas leur place dans un stade de football.
Des mises en garde ignorées par certains Ultras de la tribune Auteuil, qui ont repris de plus belle la chanson homophobe. L’enquête a été confiée à la brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP).
Une première sanction pour le PSG
Si le parquet de Paris n'en est qu'au début de son enquête, le club de la capitale devrait se voir infliger une amende par la Commission de discipline de la Ligue de Football Professionnelle (LFP).
En effet, pour cette affaire, le Paris Saint-Germain pourrait être sanctionné d'une d'amende, mais également d'un huis clos avec ou sans sursis, selon ce que décidera l'instance le 30 octobre prochain.
L'an dernier, la tribune Auteuil, qui a entonné ces chants homophobes la semaine dernière, avait déjà fait l'objet de procédures similaires devant la Commission de discipline de la LFP pour ce même type de chants. Elle avait écopé à l'époque d'un match ferme et d'un avec sursis.