France et États-Unis n’ont pas la même manière de classer les nations dans le palmarès des médailles olympiques. Si avec la technique française, la patrie de Simone Biles est sixième, avec la technique utilisée outre-Atlantique, elle est première.
Une question de perspective. Comment se fait-il que les États-Unis soient classés premiers de leur classement des médailles olympiques alors qu’en France, ils dégringolent à la sixième place ?
Tout tient dans la manière de comptabiliser. En effet, les États-Unis estiment que la nation devant occuper la première place est celle ayant obtenu le plus grand nombre de médailles, toutes couleurs confondues.
Ainsi, en prenant en compte le palmarès de ce mercredi 31 juillet à 11h30, avec ce classement, les États-Unis et leurs 26 médailles occupent la première place, suivie par la France (19) et la Chine (14).
Une méthode de classement minoritaire
Néanmoins, la France et la majorité des pays utilisent la méthode de classement fourni à titre indicatif par le CIO. Ce dernier utilise comme premier critère pour classer les pays le nombre de médailles d’or, puis d’argent et enfin de bronze.
Avec cette méthode, malgré ses 26 médailles, les États-Unis tombent à la sixième place, n’ayant que 4 médailles d’or. La France reste deuxième avec 6 médailles d’or juste derrière le Japon, 7 médailles d’or pour un total de 13 médailles.
Il est cependant important de rappeler que la charte olympique ne prévoit officiellement aucun classement pour départager les pays participants. Le CIO parle d’ailleurs de tableau des médailles et non de classement.
Les États-Unis utilisent donc une méthode différente depuis plusieurs années. Cela leur permet d’ailleurs d’accroître le prestige de la délégation américaine. Par exemple, lors des JO 2008 à Pékin, avec sa méthode, le pays était premier devant la Chine, alors que la méthode du CEO le faisait passer en seconde position.