À l'issue du triathlon, maintenu ce mercredi 31 juillet malgré une Seine capricieuse, des athlètes belges ont dénoncé la qualité de l’eau. Selon eux, l’épreuve n’aurait pas dû être maintenue après les dernières pluies.
Elle aura tenu en haleine tous les triathlètes. À Paris, la Seine a été capricieuse jusqu’au bout. Après de fortes pluies, le triathlon, initialement programmé mardi, a été reporté à ce mercredi 31 juillet. Et après un dernier test de l’eau concluant, l’épreuve de natation a bien eu lieu. Les athlètes se sont donc élancés du Pont Alexandre III pour effectuer les 1.500 mètres de nage dans la Seine.
Mais, après la course, certains athlètes ont exprimé leur inquiétude quant à la qualité de l’eau, notamment les athlètes belges Marten Van Riel et Jolien Vermeylen.
Cette dernière a même plaisanté au micro de la chaîne belge VTM après l’épreuve de triathlon. «J’ai bu beaucoup d’eau, donc on saura demain si je suis malade ou pas. Ça n’a pas le goût de Coca-Cola ou de Sprite, évidemment», a-t-elle ironisé.
«Ce sont des conneries»
Si elle a préféré en rire, son compatriote, en revanche, n’a pas été tendre avec la Seine et les organisateurs. «En nageant sous le pont, j’ai senti et vu des choses auxquelles on ne devrait pas trop penser. La Seine est sale depuis cent ans, alors ils ne peuvent pas dire que la sécurité des athlètes est une priorité. Ce sont des conneries», a dénoncé Marten Van Riel auprès du média belge.
Selon lui, l’épreuve de natation n’aurait pas dû être maintenue après les pluies survenues la nuit avant le triathlon. Il a même affirmé que l’annulation de la nage dans la Seine aurait été une «honte pour l’organisation, pour Paris, pour la France».
Hormis la qualité de l’eau, les triathlètes belges ont critiqué le courant de la Seine, jugé trop fort selon eux. Cela n’a pas pourtant dérangé la Française Cassandre Beaugrand, sacrée championne olympique devant son public.