Présene pour la première fois aux Jeux olympiques, le breakdance est l’une des disciplines attendues à Paris. Les règles sont très particulières.
C’est une grande première dans l’histoire. Le breakdance, appelé également breaking, est l’une des nouvelles disciplines aux Jeux olympiques de Paris 2024. Ce sport issu de la culture hip-hop s’est développé aux États-Unis dans les années 1970. Mais il a fallu attendre les années 1990 pour que les premières battles internationales soient organisées. Puis 2024, pour les voir aux Jeux.
La prestation analysée en quatre points
Concernant les règles, les b-boys et b-girls (le nom de athlètes de breakdance) s’affrontent par genre lors de battles en un contre un, mêlant performance physique et artistique. Ils doivent tour-à-tour (deux passages chacun) improviser en fonction du son du DJ qu’ils ne connaissent pas à l’avance et réaliser leurs figures. A noter qu’il y a deux minute de pause entre chaque battle pour que le jury, composé de trois à cinq juges (toujours un nombre impair pour éviter les égalités), puisse délibérer.
Concernant les points, les figures ne sont pas comptabilisées en points précis. La prestation est analysée selon quatre critères : l’attitude, le toprock, le footwork et les powermooves. Le toprock désigne les pas de danse effectués avant de passer au sol. Le footwork, ce sont les jeux de jambes effectués très rapidement. Les powermooves concernent les mouvements aériens. À la fin des prestations, le vote s’effectue à main levée.
Chaque juge dispose d’une voix «pour» ou «ex æquo». S’il y a égalité, un passage supplémentaire est réalisé pour permettre de départager. À ce moment-là, le vote «ex æquo» n’est plus possible.
Deux épreuves, une masculine et une féminine, auront lieu dans la capitale française les 9 et 10 août. Au total, 32 athlètes, 16 B-Boys et 16 B-Girls, sont qualifiés pour les JO 2024.