Le départ de la 16e étape du Tour d'Italie, reliant Livigno à Monte Pana, a été retardé ce mardi matin dans une ambiance chaotique. En cause : des conditions météorologiques exécrables et un désaccord entre les coureurs et les organisateurs.
Initialement prévu à 11h20, le départ fictif de la 16e étape du Tour d'Italie a été repoussé en raison de discussions houleuses entre les coureurs et RCS Sport, l'organisateur de la course. Les athlètes, mécontents des conditions de sécurité sur le parcours, menaçaient de boycotter l'étape.
Face à la grogne des coureurs, les organisateurs ont décidé de raccourcir l'étape en déplaçant le départ au pied de la descente du premier col, le Giogo di Santa Maria Umbrail. Il sera situé dans la commune de Lasa, aux alentours de 14h30. Cette option permettrait d'éviter les portions les plus dangereuses du parcours.
Un protocole spécial déjà en place
Il faut dire que cette étape de montagne était déjà sous haute surveillance. En raison des risques d'avalanche et des températures glaciales, l'ascension mythique du Stelvio avait déjà été retirée du programme il y a quelques jours. RCS Sport avait mis en place un protocole spécial pour assurer la sécurité des coureurs, mais cela n'a pas suffi à calmer leurs inquiétudes.
Ce retard et cette incertitude autour du départ de la 16e étape ternissent l'image du Giro. Tadej Pogacar, leader du classement général, s’est exprimé sur la situation au micro d’Eurosport : «Il faut que tous les coureurs soient en sécurité», plaidait-il, en souhaitant raccourcir l’étape alors qu’aucune décision n’avait été encore communiquée.