A l’issue de la nouvelle défaite concédée, samedi, à Monaco (3-1), un violent clash a éclaté dans le vestiaire du PSG, notamment entre le directeur sportif Luis Campos et Neymar, mais aussi Marquinhos, selon l’Equipe.
Les murs ont tremblé dans le vestiaire du PSG. Trois jours après la défaite à Marseille et l’élimination en 8e de finale de la Coupe de France (2-1), le club de la capitale s’est de nouveau incliné, samedi, à Monaco (3-1) et a concédé son 4e revers depuis le début de l’année 2023. Ce nouveau faux pas en Principauté a exacerbé encore un peu plus les tensions dans les rangs parisiens.
Au coup de sifflet final, alors que peu de joueurs sont allés saluer les supporters qui ont fait le déplacement au stade Louis II, un violent clash a éclaté dans l'intimité du vestiaire, selon L’Equipe. Et il a opposé le directeur sportif Luis Campos et Neymar. Les deux hommes ont eu un échange très animé en portugais. Marquinhos s’est également mêlé à cette discussion houleuse.
Avant de quitter l’antre monégasque, ni Christophe Galtier, ni aucun joueur parisien n’a évoqué ces tensions. «Ce n’est pas le moment de parler, c’est le moment de travailler», a simplement lancé, de son côté, Luis Campos en passant devant les journalistes sans s’arrêter. Seul Presnel Kimpembe, qui a effectué son retour après trois mois d’absence et demandé du soutien aux supporters dans ce moment difficile, s’est exprimé, balayant d’un revers de la main l’idée d’une crise.
«Ce n’est pas la crise. La saison est encore longue. Ce n’est pas fini même si les résultats ne sont pas ceux espérés. A nous de nous réveiller pour enchaîner de bonnes prestations. On traverse une mauvaise passe. Porter le maillot du PSG est dur et lourd. Il faut prendre nos responsabilités et faire ce qu’il faut sur le terrain, a-t-il insisté. Il n’y a pas de raison d’être inquiet. On a quand même enchaîné les victoires durant six mois. Il ne faut pas mettre ça à la poubelle. Même si c'est une période difficile, on en est tous conscient. Il faut arrêter de parler, il faut agir.»
Et dès mardi lors de la venue du Bayern Munich en 8e de finale aller de la Ligue des champions. Dans le cas contraire, les tensions risqueraient de devenir encore plus vives et la fin de saison pourrait vite tourner au calvaire.