Accusé de viol par une jeune femme de 23 ans et placé en détention provisoire depuis bientôt trois semaines, Daniel Alves aurait changé une nouvelle fois de version et reconnu une relation sexuelle par pénétration.
Une quatrième version pour Daniel Alves. Accusé de viol par une jeune femme de 23 ans, le footballeur aurait livré une nouvelle version des faits, qui se seraient déroulés, le 30 décembre dernier, dans une boite de nuit de Barcelone (Espagne). Pour la première fois, il aurait reconnu une relation sexuelle par pénétration. Mais selon lui, elle était consentie, alors que la victime présumée affirme qu’elle avait été forcée et violentée par le joueur.
Lors de ses premières déclarations, Daniel Alves avait déjà changé de version à plusieurs reprises. Dans un premier temps, il avait assuré ne pas connaître la jeune femme avant de déclarer l’avoir simplement croisée dans l’établissement nocturne. Mais confronté aux images de vidéosurveillance, il avait avoué uniquement des attouchements. Et il s’était justifié en confiant vouloir cacher son infidélité à sa femme.
Cette dernière lui a d’ailleurs rendu visite en prison pour la première fois, le week-end dernier, pendant cinquante minutes. Et à sa sortie, elle avait démenti les rumeurs de séparation et la supposée demande de divorce qu’elle aurait émise. «Je ne vais pas le laisser seul au pire moment de sa vie», avait-elle lâché.
De leur côté, les avocats de Daniel Alves ont fait une demande de libération provisoire, mais elle aurait été refusée par crainte que le footballeur ne quitte l’Espagne pour rentrer au Brésil, alors qu’aucun accord d’extradition n’existe entre les deux pays. S’il est reconnu coupable de viol, Daniel Alves, qui a été licencié par le club mexicain des Pumas, pourrait écoper d’une peine de douze ans d’emprisonnement, contre quatre ans de réclusion si les faits sont requalifiés en agression sexuelle.