Le monde du sport réagit lui aussi à la guerre en Ukraine. L'Asvel Lyon-Villeurbanne n'ira pas jouer en Russie la semaine prochaine contre le Zenith Saint-Petersbourg, le 1er mars, et Unics Kazan, le 3 mars, en Euroligue de basket-ball a annoncé ce jeudi 25 février son président, Tony Parker.
«Avec nos valeurs, celles du club et les miennes, jamais de la vie nous n'irons en Russie la semaine prochaine. Après nous avons une réunion avec l'Euroligue, avec tous les clubs, nous verrons ce que l'on nous dira mais en tant qu'Asvel, nous n'irons pas en Russie. Nous sommes en 2022 et on ne peut pas accepter des choses comme cela. C'est du grand n'importe quoi, a-t-il expliqué.
«Cela va au-delà du sport»
«Par rapport à ce qui se passait dans notre club, je voulais rassurer tout le monde, les joueurs, l'encadrement mais aussi les familles de tout le monde. Quand on se lève le matin et que l'on voit des choses comme cela, on hallucine. Il était quand même prévu que nous restions une semaine pour deux matches. Nous n'allons pas envoyer notre équipe une semaine là bas avec tout ce qui se passe en ce moment», a insisté Tony Parker.
Ajoutant que «nous sommes tous un peu choqués et on essaie de comprendre. Je ne sais pas encore ce qu'il s'est passé. On est choqué, on essaie de grapiller des informations. A l'heure actuelle, je ne sais toujours pas exactement le pourquoi de ce qu'il se passe là-bas».
Au sujet de l'équité de la compétition sur la fin de saison, Tony Parker ne veut pas s'inquiéter. «Il y a des trucs comme cela qui se passent et on s'adapte. Cela va au-delà du sport. Même si nous avions été en position de jouer les play-offs, cela ne change rien», a ajouté l'ancien joueur de San Antonio et Charlotte, dont le club qu'il dirige occupe le 15e rang en Euroligue avec une série de six défaites de rang.